- Pièce unique… à quatre exemplaires
- Une jolie petite histoire
- La plus affûtée des Rolls
- Habitacle à la hauteur de l’exclusivité
Rolls-Royce La Rose Noire Droptail
L’exception est une question de point de vue. A nos yeux, le moindre modèle sorti des ateliers du constructeur de Goodwood relève déjà du sans pareil, sachant qu’il faut débourser plus de 300 000 € pour s’offrir la Ghost, ticket d’entrée dans l’univers Rolls. Mais accéder au tout nouveau cabriolet britannique requiert d’évoluer dans des sphères autrement plus élevées, chaque exemplaire s’affichant approximativement au tarif de 78 Ghost, soit plus de 23 millions d’euros.
Pièce unique… à quatre exemplaires
Comme son nom complet (Rolls-Royce La Rose Noire Droptail) l’indique, cette décapotable atteint un niveau de rareté proche de certaines variétés de roses, sa production se limitant à seulement… quatre exemplaires. Seulement ? N’est-ce pas déjà trop si l’on considère la multiplication des “one-off”, ces modèles uniques qu’affectionne particulièrement Ferrari, depuis quelques années ?
Une jolie petite histoire
La plus affûtée des Rolls
Esthétiquement parlant, la Rolls-Royce La Rose Noire Droptail franchit une nouvelle étape dans l’allègement stylistique des productions de la marque. Mine de rien, la calandre réduit drastiquement sa superficie et s’incline légèrement pour améliorer l’aérodynamisme, tandis que la poupe brille comme jamais par sa sportivité, à faire pâlir une Ferrari Roma Spider. Mais la belle italienne garde l’avantage d’une capote électrique, quand le décapsulage de la Rolls nécessite la dépose manuelle de son toit, malgré son tarif exorbitant.
Habitacle à la hauteur de l’exclusivité
Dès lors, gageons qu’un camion balai suivra les escapades échevelées du propriétaire afin de recapoter expressément en cas de coup dur climatique. Il aura alors tout le loisir de profiter du raffinement extrême émanant de l’habitacle, allant de la pendule extractible en provenance des ateliers Audemars Piguet, à la cave à Champagne de Lossy, sans oublier la marquèterie recourant à 1 603 pièces triangulaires d’érable sycomore teintées de rouge et de noir. Bref, l’écrin parfait pour profiter du velouté du V12 bi-turbo de 6,75 litres développant 601 ch.