Renault

Renault 4 E-Tech Electric : découvrez le coup de coeur du Mondial de l'auto en vidéo

renault 4 e-tech electric : découvrez le coup de coeur du mondial de l'auto en vidéo

Renault 4 E-Tech Electric

Deux ans après la révélation de l’étude 4Ever, la 4L des temps modernes s’apprête à revenir en production après plus de trois décennies d’absence.

Après le come-back de la R5, Renault se branche plus que jamais sur Radio Nostalgie, en attendant l’arrivée de la nouvelle Twingo, la nouvelle R4 multipliant les hommages à la 4L (1961-1992) via une face avant immédiatement identifiable. Un trait de caractère légèrement forcé par le bandeau lumineux qui ceinture sans discontinuité son le bloc calandre. Une première dans la production automobile, selon ses géniteurs. Celui-ci intègre des optiques rondes sous un masque de verre, par souci aérodynamique. Comme à l’époque où l‘ensemble de la proue de la 4L basculait vers l’avant pour accéder au moteur, le capot semble ne faire qu’un avec la face avant. Une simple illusion d’optique comme en atteste l’interstice séparateur en bout de capot. S’agissant des boucliers, des bumpers verticaux rendent hommage à ceux qui protégeaient le pare-choc chromé du modèle originel. Un clin d’œil décliné sur les portières via des stries imitant les protections latérales en plastique des plus récentes 4L. De son côté, le sommet de la porte arrière esquisse la courbure caractéristique de son aïeule, au même titre que le trapèze dessinant la troisième vitre latérale, tandis que la queue du toit se prolonge vers un béquet caricaturant en quelque sorte la gouttière d’antan. Enfin, la poupe hérite le fameux hayon rectiligne et légèrement incliné flanqué d’un support de plaque proéminent et cerné par deux gélules en guise de feux.

Bonne à tout faire

N’en jetez plus, on n’a bien affaire à une digne descendante de la 4L, dans le détail, mais lorsqu’on prend un peu de recul, on se rend compte qu’elle a pris un peu de gras. Fini la micro-citadine à tout faire qui demeurait sous les 3,70 m de long, il y a plus de 30 ans. Place à un SUV plus imposant que la R5, quitte à bousculer la hiérarchie de gamme, puisqu’en revendiquant 4,14 m de long, cette R4 la dépasse de 18 cm. Certains crieront au scandale, par les temps qui courent, mais la volonté d’offrir un véhicule polyvalent, sachant tout faire comme la 4L en son temps, offre une réelle légitimité à sa stature surélevée pour se montrer aussi l’aise sur du billard que sur des chemin cahoteux. Sans pour autant renoncer à une tenue de route incisive dans la mesure où elle acquiert le train arrière multibras des R5 et Alpine A290. Pour faire honneur à la 4L, il lui fallait également soigner les aspects pratiques. C’est réussi au niveau du seuil de chargement, étonnement bas pour un SUV en culminant à seulement 61 cm du sol. Idéal pour les objets volumineux, d’autant que la capacité du coffre atteint 420 l sous tablette, en tenant compte de l’astucieux bac en plastique logé sous le plancher pour y déposer, par exemple, des bottes à l’issue d’une randonnée.

Une techno héritée de la R5

Cette “new” 4L reposant sur la plate-forme de la R5, elle ne jure que par l’électrique et en hérite ses mécaniques de 120 ch et 150 ch, à l’instar des batteries de 40 et 52 kWh offrant respectivement 300 et 400 km d’autonomie WLTP. La puissance de charge atteint 11 kW sur une borne AC et permet un transfert bidirectionnel de l’énergie. Ainsi, à domicile, il est possible d’en réinjecter dans le réseau, notamment en fin de journée lors des pics de consommation, afin de réduire ses factures d’électricité, tout en profitant durant la nuit d’une recharge aux heures creuses. En vadrouille, la connexion à une borne DC assure une puissance de 100 kW, dans le meilleur des cas, pour recouvrer de 15 à 80% d’autonomie en 30 minutes. Si les entrailles de cette 4L multiplient les synergies avec la R5 pour abaisser ses coûts, cela se vérifie aussi à l’extérieur, bénéficiaire des rétroviseurs et autres poignées de portières de sa petite sœur.

Un quasi sans faute à bord

Mais ce n’est rien à côté de l’habitacle qui en reprend la planche de bord dans son intégralité, en prenant le soin, il est vrai, de se distinguer en couleurs et matières. Jouxtant le duo d’écrans de 10”, le rebord du cockpit côté passager peut se draper d’un revêtement en jean’s en référence à Pierre Dreyfus, patron de la régie Renault dès la fin des années 50 qui compara la 4L à la fameuse étoffe en sa qualité de vêtement multi-usages. Une Madeleine de Proust à laquelle s’ajoute l’inattendu toit en toile découvrable qui fit sensation pour coiffer son ancêtre. Ici, sa conception promet des qualités acoustiques et hermétiques de premier ordre. Doté d’une structure en plastique, par souci d’allègement, il forme trois plis à l’arrière du toit, en se rétractant. Une fois ouvert, un déflecteur se déploie au sommet du pare-brise pour réduire les nuisances sonores, notamment au niveau des places arrière. Un second rang autrement plus accueillant que celui de la R5, eu égard aux 8 cm d’étirement de l’empattement, ainsi qu’à la posture surélevée du véhicule autorisant enfin les adultes à allonger leurs jambes. On s’y sentira aussi moins à l’étroit, à la faveur d’un gain de 3 cm en largeur. Un regret, cependant : l’impasse faite sur une banquette coulissante qui lui aurait valu une modularité à la hauteur de celle du Captur. Pas de quoi entamer notre enthousiasme tant la bouille de cette R4 donne le sourire.

Sur nos routes au printemps prochain

Reste à savoir si ce trait de sympathie suffira à convertir les réfractaires à l’électrique. Suivant ce même registre nostalgique, la Fiat 500 électrique commence à regretter d’avoir mis ses œufs dans le même panier, tant ses résultats commerciaux dégringolent depuis quelques mois. Au point qu’elle s’est résignée à réintégrer des mécaniques thermiques, d’ici deux ans. Une conversion envisageable sur les R4 et R5 puisque étroitement dérivées de la Clio. Mais officiellement, Renault ne l’envisage aucunement. Pour l’heure, la marque se focalise sur le lancement commercial de son nouveau jouet, prévu au second trimestre 2025, à un tarif de base promis sous la barre des 30 000 €. Assemblée à Maubeuge, dans le département du nord, elle bénéficiera logiquement du bonus écologique 2025.

TOP STORIES

Top List in the World