Rolls-Royce va démarrer une grosse mutation sur la route et dans les airs avec l’accent sur la mobilité électrique. Un pari moins risqué pour l’automobile que pour les avions.
Des moteurs d’avions hybrides chez Rolls-Royce, pour décoller en silence© Rolls-Royce
Et sur route, alors ? La stratégie est plus radicale puisque le PDG a récemment confirmé ce qui semblait presque évident pour une marque comme “Rolls” où les moyens des clients sont illimités, et les possibilités d’intégration de batteries très grandes.
BMW arrête le V12 et pousse Rolls-Royce vers l’électrique
Rolls-Royce a toujours plus ou moins été une marque “mono moteur”. Aujourd’hui, c’est le V12 6.0 biturbo BMW qui officie sous le capot des Rolls, mais plus pour très longtemps. BMW a déjà arrêté de proposer ce moteur pour ses propres routières et SUV. Le bloc N74, dont la conception remonte au début des années 2000, aura donc une retraite bien méritée dans les années à venir. Et avec son retrait, c’est tout une époque de Rolls-Royce qui va s’achever. Torsten Müller-Ötvös, le PDG du constructeur anglais, a d’ailleurs pris les devants en confirmant que la marque allait passer au tout électrique au plus tard en 2030.
La politique de Rolls-Royce est en tout cas intéressante : le passage du V12 à l’électrique se fera directement, sans aucune forme de transition avec de l’hybridation. Rolls-Royce mettre à jour ses modèles actuels dans le courant de la décennie avant de les remplacer par des électriques, dans une famille tout juste naissante : la Spectre arrivera progressivement chez les clients cette année.
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