BMW a officiellement levé le rideau sur la nouvelle, et seconde génération, de la M2. Cette variante du coupé allemand devrait séduire les amateurs de BMW sportives traditionnelles. Pourtant, parallèlement, la marque s’appuie toujours fortement sur la numérisation. Ce truc est bourré de technologie.
Six cylindres
Cependant, le plus important se trouve sous le capot. En soulevant ce dernier, vous trouverez un six-cylindres de trois litres, auquel on peut même associer une boîte manuelle à six rapports sur certains marchés. Autrement, elle est automatique à huit rapports. La puissance est transmise aux seules roues arrière, qui, soit dit en passant, ont un diamètre de 20 pouces, alors qu’elles ont une taille inférieure à l’avant. Et elles sont aussi une taille plus large à l’arrière. La puissance est telle qu’aucun conducteur lambda ne pourrait la maîtriser sans aides électroniques : 450 ch et 550 Nm. Suffisant pour boucler le sprint à 100 km/h en 4,1 secondes (et 3,9s avec la boite automatique). Comme souvent, la vitesse de pointe est limitée à 250km/h. Et à nouveau, comme souvent, si vous déboursez un (gros) supplément, BMW la laissera hurler jusqu’à 280 km/h.
Voilà des années que BMW s’amuse à doter ses modèles M de nombreuses possibilités de réglages. C’est comme si les ingénieurs ne voulaient pas régler la voiture et laissaient le client s’en charger. Trois réglages de suspension, deux pour la direction, au moins trois pour le contrôle de stabilité, une dizaine pour un mode drift qui ne sera utilisé que par les mauviettes… Et maintenant que les freins sont également pilotés électroniquement, deux pour la pédale de frein. Mais pas un mot sur la sensation à la pédale.
Beau gros bébé
La nouvelle M2 entrera bientôt en production. Elle sera assemblé uniquement au Mexique, pour le reste du monde.