La troisième génération du Subaru XV devient Crosstrek en Europe, un nom déjà utilisé aux États-Unis. Le crossover reste uniquement proposé avec une transmission intégrale et ne devrait recevoir qu'une motorisation hybride à l'été 2023.
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De loin, le nouveau Subaru Crosstrek ressemble beaucoup à notre actuel XV. Il s’agit pourtant bien d’une génération inédite.
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Arrivé sur notre marché en 2011 comme une variante « SUVisée » de l’Impreza, le Subaru XV connaît surtout le succès sur le marché nord-américain sous le nom de Crosstrek. Les deux générations de XV n’ont en effet pas bouleversé le segment des SUV compacts en Europe. Leur capacité en tout-terrain grâce à leur transmission intégrale de série est pourtant un réel atout pour qui veut sortir des sentiers battus. Le Crosstrek reste néanmoins important pour Subaru.D’ailleurs, le constructeur lancera la troisième génération à l’été 2023 en Europe, où l’auto se vendra pour la première fois sous la dénomination américaine.
Dans la continuité
Le Crosstrek fait davantage baroudeur que de nombreux SUV grâce à ses protections de carrosserie bien visibles. DR
De profil, on note bien les flancs arrière sculptés qui apportent un côté plus musclé à cette génération. DR
Le nouveau dessin de l'arrière joue la continuité avec des modifications subtiles. DR
Le Crosstrek pourra difficilement rivaliser avec les SUV de la catégorie en matière d'habitabilité. DR
Présenté en version japonaise (le poste de conduite à droite ne vous aura pas échappé), le nouveau Subaru Crosstrek ne marque pas de rupture avec la génération actuelle. Les dimensions varient peu : 4,48 m de longueur contre 4,47 m pour l’actuelle. Si la largeur est toujours de 1,80 m, la hauteur a été réduite, passant de 1,61 m à 1,58 m. Le Crosstrek reste donc avant tout une berline surélevée et pourra difficilement rivaliser avec ses concurrents SUV en termes d’habitabilité. En revanche, sur la niche des crossover à transmission intégrale, le Subaru aura peut-être sa carte à jouer face à un Suzuki S-Cross renouvelé mais qui perd sa transmission intégrale en entrée de gamme et à un Mitsubishi Eclipse Cross uniquement proposé en hybride rechargeable. Côté design, le Crosstrek évolue assez peu et affiche toujours une personnalité de baroudeur avec des protections de carrosserie très visible. Des flancs plus marqués lui donnent néanmoins un physique plus musculeux qui s’équilibre avec un regard affiné par des feux désormais reliés à la calandre à l’avant. À l’arrière, les changements sont moins flagrants malgré un nouveau dessin pour tous les éléments visibles.
Mise à jour technologique
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L'intérieur, ici en version japonaise, est sobre et ne reçoit pas de combiné d'instrumentation entièrement numérique.
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L'écran de 11,6 pouces intègre les commandes de climatisation, qui sont néanmoins complétées par des boutons physiques.
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La présentation intérieure conserve, elle aussi, sa personnalité mais gagne en modernité avec l’arrivée d’un inévitable grand écran tactile central de 11,6 pouces. Placé verticalement, il regroupe les fonctionnalités du système multimédia, ainsi que les commandes de la climatisation. Le Crosstrek bénéficie d’une mise à jour technologique avec notamment la primeur de la dernière version du système EyeSight. Celui-ci regroupe toutes les assistances au conducteur et les aides de sécurité active (alertes collision et freinage d’urgence automatisé, régulateur de vitesse adaptatif, etc.). Le dispositif reçoit pour la première fois une caméra supplémentaire pour permettre une meilleure gestion des fonctions de conduite automatisée.
Pas de surprise niveau motorisation pour le moment
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L'hybride 2.0 e-Boxer a la particularité d'être un moteur à plat.
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Côté motorisation, une seule est pour le moment annoncée concernant la version japonaise. Il s’agit du 2.0 e-Boxer hybride, qui officie déjà sur notre XV. Cette motorisation est uniquement proposée en transmission intégrale. Pas d’information quant à une éventuelle évolution de puissance ou à l’arrivée d’autres propositions mécaniques pour l’Europe. La structure du Crosstrek inaugure en revanche une cellule de carrosserie qui intègre le soubassement (qui n’est donc plus soudé à la partie supérieure). Cette conception devrait permettre une rigidité accrue de l’ensemble et un meilleur agrément grâce à une réduction des vibrations. Des améliorations mineures qui ne devraient donc pas rebattre les cartes en faveur du Crosstrek sous nos latitudes.