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Tesla promet une voiture électrique enfin pas trop chère «aussi vite que possible»

tesla promet une voiture électrique enfin pas trop chère «aussi vite que possible»

Tesla promet une voiture électrique enfin pas trop chère «aussi vite que possible»

Le catalogue de Tesla pourrait s’étoffer très prochainement. Le champion américain de l’électrique a déclaré mardi 23 avril accélérer le lancement de nouveaux modèles dont il avait prévu le début de la production au second semestre 2025. Un projet indispensable pour surmonter le ralentissement de sa croissance.

Finie l’époque où Tesla séduisait seulement une poignée de clients californiens privilégiés. En 2023, la Model Y est devenue la voiture la plus vendue en Europe, toutes motorisations confondues. Et le champion américain de l’électrique ferraille pour poursuivre sa folle croissance. En travaillant, notamment, sur des véhicules moins chers qui pourraient arriver très prochainement sur les routes. Le constructeur, qui a annoncé mardi 23 avril une chute de 55% de son bénéfice net au premier trimestre, a également fait part de son intention d’accélérer son projet de véhicule électrique à bas coût, pour le rendre disponible «aussi vite que possible».

«Nous avons actualisé notre programmation de véhicules pour accélérer le lancement de nouveaux modèles dont nous avions auparavant prévu le début de production au second semestre 2025», a expliqué Elon Musk, patron de Tesla, aux analystes. «Nous pensons désormais que ce sera plutôt début 2025, si ce n’est dès la fin de cette année», a-t-il ajouté, précisant que les lignes de production existantes seraient utilisées et que cela devrait permettre d’atteindre une capacité annuelle de trois millions de véhicules produits. Le groupe a également évoqué des avancées futures en matière d’autonomie et la sortie, parmi les nouveaux modèles, de la tant attendue voiture à bas coût et de Semi, son camion semi-remorque. Sans oublier son robotaxi, véhicule 100% autonome, qui doit être présenté le 8 août.

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L’action Tesla s’envole à New York

Dans la foulée de ces propos, l’action Tesla s’est envolée de plus de 11% dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York. Le 24 janvier, plusieurs sources anonymes avaient indiqué à l’agence de presse Reuters que la production d’un modèle électrique pour le marché de masse pourrait débuter dès juin 2025.

Nom de code de ce mystérieux véhicule : « Redwood ». Il pourrait s’agir d’un modèle de type crossover compact, selon Reuters. Jusqu’ici Tesla parlait aussi d’une voiture « Next-Gen » à 25 000 euros, un modèle également surnommé « Model 2 » par les investisseurs et les médias. L’arrivée de Tesla sur l’entrée de gamme pourrait créer un séisme pour les constructeurs français car plusieurs d’entre eux investissent ce segment naissant, à l’image de Renault avec la R5 et de Citroën avec la nouvelle C3.

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Tesla veut raviver sa flamme

Jusqu’à présent, Tesla avait un « problème » atypique dans le secteur automobile : une forte demande pour ses voitures face à des capacités de production limitées. Mais la tendance pourrait s’inverser, alors que le constructeur muscle son appareil industriel et que la concurrence s’intensifie sur le marché de l’électrique. Ainsi, le tassement de la demande dans un contexte d’inflation devient aussi un sujet pour Tesla. Notamment en Europe. « Il y a un ralentissement de la croissance de l’électrique. Plusieurs pays commencent à baisser les aides pour les véhicules électriques », relève Florent Delaunay, directeur au sein du cabinet AlixPartners.

Fin 2023, Tesla avait présenté un projet visant à agrandir sa gigafactory de Berlin (Allemagne) pour porter la production annuelle de 500 000 à 1 million d’unités. Une extension qui permettrait au groupe américain d’inonder l’Europe avec des Model Y, des Model 3 et potentiellement des Model 2.

En attendant, le champion de l’électrique maintient la pression sur ses concurrents en cassant les prix. Cette guerre des prix n’enchante guère les constructeurs français, comme le patron de Stellantis, Carlos Tavares, qui redoute un «bain de sang» dans le secteur automobile.

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