Plus qu'un véhicule, le bon vieux Combi est une ode à l'évasion.
Pour toute une génération de routards, le Bulli (ou Combi) Volkswagen est le symbole ultime de la liberté, le fidèle compagnon sur la route de toutes les utopies.
Mais l’aura du Bulli ne se limite pas à une poignée de marginaux. Il ne s’adresse pas à une seule catégorie d’utilisateurs et ne s’enferme dans un usage unique. Le Bulli est universel. Il concerne tous les publics. Tous les âges. Toutes les conditions. Il ignore les différences de profil, de classe ou de culture et sillonne tous les continents.
À l’origine le Bulli est un outil de travail.
On a tous le souvenir d’un Bulli que l’on a croisé, aperçu ou fréquenté quelque part sur la planète, dans le Larzac ou au Népal. Le Bulli compte parmi les rares icônes de l’histoire de l’automobile qui ont su assimiler la mutation des styles de vie et les transformations de la société au point que sa silhouette, devenue familière, est inscrite dans la mémoire collective de chacun.
Le Bulli est né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec, à l’origine, une vocation utilitaire assumée sous la forme d’une fourgonnette, d’un pick-up ou d’un minibus.
Dans le sillage du grand chambardement des années 1960 et 1970, le Bulli est devenu un emblème de la contre-culture qui s’est épanouie en réaction à la société de consommation. Les mouvements libertaires l’ont accaparé pour en faire le partenaire de leurs évasions vers de nouvelles frontières.
Le parcours de chaque Bulli est associée à un personnage, une aventure, un décor, un souvenir, un moment d’émotion que racontent à l’envi ses adorateurs. Ces inconditionnels, on les rencontre sous toutes les latitudes, dans tous les milieux. Ils appartiennent à toutes les générations et exercent tous les métiers.
Ils nous parlent d’échappées belles et de liberté. D’art de vivre. Simplement de la vie.
Il y a un Bulli dans chaque famille allemande.
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