Depuis combien d’années Elon Musk promet-il une voiture dont la conduite serait entièrement autonome ? Sana faire de recherches, on est déjà certain que cela fait plus de 5 ans. Et ceux qui attendent, attendront encore, puisque la version définitive ne devrait pas être dévoilée avant 2026, pour une commercialisation l’année suivante. Cybercab, Robotaxi, c’est un véhicule sans aucune commande physique. Ni volant, ni pédales. Et comme aucun occupant n’est destiné à conduire, il n’y pas de rétroviseurs, ni de lunette arrière. Ils auraient aussi pu supprimer le parebrise, mais ils ont heureusement choisi de le conserver. On verra où on va.
Sinon pour ce qui est de l’équipement intérieur. Il n’y a pas de poignées de portes, on suppose qu’on commande l’ouveture oralement, mais on ne voit rien d’autre que 2 pauvres porte-gobelets, et des accoudoirs qui semblent bien durs. Alors que dans un véhicule autonome, on voudrait un maximum d’espaces de rangement pour des livres ou des sachets de friandises, et une tablette repliable pour poser un ordinateur portable. Il paraît aussi que les sièges soient contre la paroi du coffre. Des sièges couchette auraient été plus habiles.
Aucune caractéristique chiffrée n’a été divulguée, on ne connait qu’une chose : ce Robotaxi n’a pas de connecteur de charge. Il est conçu pour une recharge par induction (sans fil). On espère alors que Tesla sera parvenu à améliorer le rendement de cette technologie, mau vais jusqu’à aujourd’hui. Il peut y avoir 10 % d’écart entre l’électricité consommée par le chargeur par induction, et l’électricité effectivement reçue par la batterie.
Mais à priori, pas en France. Puisqu’à ce jour, la conduite autonome est interdite. C’est la première règle du code de la route, qu’un conducteur doit toujours rester maître de son véhicule. Ce n’est plus possible ici, alors le Cybercab est illégal. Il y a certes déjà eu des tests, mais c’était grâce à des dérogations temporaires, sur un périmètre bien limité. Pour qu’un véhicule comme ce Tesla Robotaxi puisse circuler librement, il faut changer la loi. Il faut donc demander aux parlementaires.Laurent J. Masson