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Alpine, BMW, Lamborghini, Isotta Fraschini : ils arrivent en Hypercar

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Alpine espère jouer rapidement les premiers rôles. (Alpine)

Quatre nouveaux constructeurs débarquent cette saison en Hypercar et veulent se mêler à la lutte pour la victoire au coeur d’un plateau historiquement fourni dans la catégorie reine de l’endurance. Premiers tours de piste ce lundi avec le début du Prologue au Qatar.

Alpine (deux voitures)

Les fans français d’endurance peuvent être heureux : un deuxième constructeur fait son entrée dans le Championnat, Alpine. Présent au début de l’ère Hypercar en 2021, mais avec une LMP1 modifiée, le constructeur français a passé la saison dernière en LMP2, le temps de préparer l’arrivée de son A424, une LMDh construite sur la base d’un châssis Oreca, avec un moteur Mecachrome et exploitée par Signatech, l’équipe de Philippe Sinault. Bruno Famin, le patron d’Alpine Motorsports, chapeaute le projet, qui se veut ambitieux, mais aussi humble pour cette première saison.

Les essais depuis juillet 2023 se sont, de l’avis de tous, bien passés et l’Hypercar française semble bien née. Deux voitures seront engagées à plein temps en WEC, avec deux équipages à forte connotation tricolore : Paul-Loup Chatin, Charles Milesi et Ferdinand Habsburg dans la n°35 ; Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxiviere et Mick Schumacher dans la n°36.

Le gros coup réalisé par Alpine, c’est évidemment la signature de l’ancien pilote de F1 et fils du septuple champion du monde. Il reste désormais à voir comment l’Allemand va se fondre dans le moule de l’endurance et ses nombreuses spécificités, qui sont bien loin de la monoplace.

BMW (deux voitures)

BMW débarque en WEC avec l’avantage de faire rouler son Hypercar, nommée M Hybrid 8, depuis un an dans le Championnat nord-américain IMSA. Du temps de roulage, de l’expérience opérationnelle, de l’alchimie entre les pilotes… C’est toujours ça de pris pour le constructeur allemand, à l’heure de rejoindre Toyota, Ferrari ou Peugeot. Et la LMDh, basée sur un châssis Dallara et motorisée par un bi-turbo de 4,0 litres, a déjà réussi à s’imposer outre-Atlantique, lors des 6 Heures de Watkins Glen.

Pour son engagement en Championnat du monde, BMW a décidé de faire confiance au team belge WRT, dirigé par Vincent Vosse. Un acteur qui a de l’expérience en GT et LMP2 mais va découvrir le grand bain de l’Hypercar. Les deux équipages sont composés de valeurs sûres de l’endurance, avec Dries Vanthoor, Marco Wittmann et Raffaele Marciello dans la n°15, Sheldon van der Linde, René Rast et Robin Frijns dans la n°20. Le constructeur allemand a tous les éléments pour jouer les trouble-fêtes

Lamborghini (une voiture)

Lamborghini, pour ses premiers pas en WEC dans la catégorie reine, a décidé de faire confiance à Ligier pour le châssis de son LMDh, et a développé en interne le V8 biturbo de 3,8 litres. La SC63 est sans doute la plus agressive des Hypercars avec sa ligne racée et son vert flashy. Impossible de ne pas la remarquer dans le peloton du WEC. Une voiture roulera en Championnat du monde, et une autre sera engagée en IMSA, avec notamment Romain Grosjean à bord, qui participera aussi aux 24 Heures du Mans, où le constructeur engagera un deuxième proto.

Lamborghini s’est associé avec Iron Lynx, équipe bien connue des fans de GT, pour exploiter son Hypercar sur les circuits du WEC. Mirko Bortolotti, Edoardo Mortara et Daniil Kvyat, qui compte 110 Grands Prix de F1 à son actif et a plutôt réussi sa reconversion en endurance, auront la charge de faire briller la SC63. Un équipage prometteur sur le papier, qui devra confirmer en piste, au coeur d’un peloton très fourni et relevé.

Isotta Fraschini (une voiture)

Le petit poucet du WEC cette saison se nomme Isotta Fraschini. Un constructeur italien réputé avant-guerre mais totalement tombé dans l’oubli jusqu’à l’annonce de son désir de rejoindre le WEC. Après avoir échoué en 2023, le voilà bien présent, avec une LMH, cette saison. La Tipo6 LMH-C a donc été conçue en interne et est mue par un moteur V6 de 3 litres turbocompressé. Petite équipe et petit budget, le projet Isotta Fraschini a eu du mal à voir le jour, mais le développement et les essais de la voiture se sont apparemment bien passés.

En coulisses, ce fut plus compliqué puisque c’est d’abord Vector Sport qui a été engagé pour assurer l’exploitation de la Tipo6 LMH-C, mais c’est finalement l’équipe française Team Duqueine qui s’en chargera. Côté pilotes, le Français Jean-Karl Vernay, qui a assuré une partie du développement, sera clairement le n°1, puisque ses deux équipiers dans la n°11, le Canadien Antonio Serravalle et le Thaïlandais Carl Bennett, ont une expérience plus que limitée de l’endurance.

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