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Comment démasquer les aliments ultra-transformés ?

comment démasquer les aliments ultra-transformés ?

ADN

Tl;dr

・Les aliments ultra-transformés (AUT) affectent la santé.

・La classification Nova aide à identifier les AUT.

・La consommation d’AUT augmente les risques de santé.

・Les AUT représentent 31% de notre alimentation, selon une étude.

Impact des aliments ultra-transformés sur notre santé

Que ce soient les chips, les gâteaux industriels ou encore les plats préparés, les supermarchés sont inondés d’aliments ultra-transformés (AUT). Ces produits, chargés d’additifs et de substances industrielles, portent préjudice à notre santé, selon Laurence Levert, nutritionniste à Toulouse qui s’est confiée à La Dépêche.

Classification Nova: un outil indispensable

Pour repérer les AUT dans les rayons, Laurence Levert recommande l’utilisation de la classification Nova. Cette dernière divise les aliments en quatre catégories, en fonction de leur degré de transformation. Cependant, cette information n’est pas indiquée sur les étiquettes, rendant difficile l’identification des AUT.

Pour contourner ce problème, elle conseille de “faire la chasse aux mots que vous ne connaissez pas” et aux additifs commençant par “E”, souvent des colorants artificiels.

Les AUT : un risque sanitaire accru

Une étude du British Medical Journal a récemment mis en lumière le lien entre la consommation d’AUT et la survenue de plusieurs problèmes de santé.

Cette consommation excessive entraîne en effet un risque accru de développer, entre autres, des maladies cardiaques, du diabète de type 2 et des problèmes de sommeil. Selon la spécialiste, “C’est évident qu’il faut limiter au maximum la consommation des produits ultra-transformés aux enfants, mais c’est le cas pour tout le monde !”

La consommation d’AUT : un enjeu sociétal

Une étude du European Journal of Nutrition a quant à elle démontré que les AUT représenteraient 31% de notre alimentation. L’attrait pour ces produits est souvent lié à leur faible coût.

Mais au-delà de ce constat, elle déplore une évolution des pratiques alimentaires, notamment depuis la pandémie de Covid-19. Les commandes de repas à domicile, souvent constitués d’AUT, ont en effet fortement augmenté. La consommation de ces produits n’épargne aucune classe sociodémographique, les retraités ne faisant pas exception à la règle.

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