- ARIYA e-4ORCE : De l’avance, ou du retard… ?
- ARIYA e-4ORCE : Un intérieur paisible, spacieux et raffiné…
- ARIYA e-4ORCE : 306 chevaux pour une douce conduite
ARIYA e-4ORCE : De l’avance, ou du retard… ?
Ce SUV électrique devait lancer sa carrière en 2020… autant vous dire que le Covid-19 a stoppé toute velléité de commercialisation. Malgré la crise des semi-conducteurs qui secouait l’industrie automobile mondiale, Nissan a tout de même pu ouvrir les commandes de son SUV électrique durant cette période. Mais pour ses débuts, il devait se contenter d’un modèle à propulsion disposant soit d’une batterie de 63 kWh ou, pour les gros rouleurs, d’une autre de 87 kWh net.
C’est cette dernière qui équipe les ARIYA e-4ORCE. Elle produit assez de jus pour libérer les 306 chevaux et 600 Nm de couple. Une cavalerie qui lui ouvre les portes du super chrono de 5,7 secondes pour exécuter le TOP. La vitesse maximale est limitée à 200 km/h, tout de même. Avec ses gros accus, Nissan annonce une autonomie de plus de 510 km.
ARIYA e-4ORCE : Un intérieur paisible, spacieux et raffiné…
En passant dans l’habitacle du Nissan ARIYA, sachez que vous allez pénétrer dans un temple zen. Cette nippone offre une atmosphère raffinée et paisible, ce qui n’est vraiment pas coutumier des marques japonaises.
Les sièges sont agréables au toucher et assez confortables. La lumière pénètre aisément l’habitacle via les grandes vitres et le toit panoramique en option. À l’arrière, la banquette est confortable et l’espace y est grand. Ce qui est moins vrai du coffre, qui se contente d’un médiocre 418 l de capacité. Heureusement, le plancher de chargement est plat et il y a de l’espace pour ranger les câbles de recharge sur le côté. Cependant, il n’y a pas de « frunk ». Et ça, c’est un défaut notable, car un frunk reste la solution la plus pratique pour avoir un accès facile aux câbles.
ARIYA e-4ORCE : 306 chevaux pour une douce conduite
Prendre le volant du Nissan ARIYA va vous surprendre. Cet engin, qui en impose par son allure de « gros vaisseau spatial », est d’une prise en main extrêmement aisée. La position de conduite est facile à trouver et on dispose d’une mémoire au cas où vous oseriez le prêter. Car c’est bien cela qui m’a le plus surpris. Si les canassons sont bien là et les 600 Nm de couple vous plaquent au siège à la moindre pichenette de la pédale de droite, l’ARIYA vous pousse à la conduite zen. Confortable et très silencieux, avec une direction précise, ce Nissan vous donne littéralement envie de conduire. Et je vous dis cela après plus de 1 300 km à son bord en à peine plus d’une semaine d’usage.
En même temps, il vaut mieux le jouer en douceur, car l’ARIYA n’est pas des plus économes en électrons. Sur autoroute, à une vitesse constante de 126 km/h, il vous faudra compter sur une moyenne entre 23 et 27 kWh. Ce qui vous obligera à passer sur une borne tous les 230 km, en vous contentant de l’usage des 20 à 80 % des accumulateurs.
Bon, en même temps, on demande surtout à une voiture électrique d’être super efficiente en ville… Malheureusement, c’est pas non plus son point fort.
L’ARIYA vous demandera en moyenne 20 kWh aux 100 km. Que vous soyez en mode « ECO », avec ou non l’e-Pedal, rien n’y fera. Le Nissan restera dans cette moyenne pas très avantageuse par rapport à la concurrence. Par contre, sur un parcours périurbain, il dévoile ses vraies compétences. La roue libre étant parfaitement maîtrisée, à tel point qu’il semble toujours rouler sur une route descendante, j’ai pu naviguer au gré des lignes droites de la nationale 7 et des virolos des départementales seine-et-marnaises avec une moyenne oscillant entre 15 et 16 kWh.
Ce qui est un très bon score !