Baptisée d’après son moteur V8 biturbo de 3,9 l, qui semble avoir un cabinet de trophées rempli de récompenses du Moteur de l’année, la SP-8 est la dernière-née du programme Special Projects de Ferrari. C’est aussi un clin d’œil à la numérologie chinoise, le chiffre 8 symbolisant la chance, le succès et, espérons-le, un système de navigation qui ne tombe jamais en panne.
Alors, qu’est-ce qui rend la SP-8 si unique ? Eh bien, en dehors du fait que son nom ressemble à un mot de passe pour un club secret de fans de Ferrari, cette décapotable est une audacieuse 2 places qui affiche sa crise de la quarantaine en se débarrassant du toit. Ferrari insiste sur l’expérience de conduite « en plein air », mais nous soupçonnons que c’est simplement pour exhiber cette mélodie du moteur primé. Le design de la SP-8, fruit de bidouillages high-tech impliquant simulations CFD, expérimentations en soufflerie et essais sur piste, repose sur des volumes qui se fondent comme un jeu de Tetris automobile à enjeux élevés. Des acrobaties en fibre de carbone s’enroulent du nez à la queue, créant un spectacle bicolore qui ressemble à une déclaration visuelle tonitruante adressée à la concurrence. La calandre avant, un monstre en aluminium moulé qui semble sortir tout droit du garage de Tony Stark, domine la face de la SP-8. Ce n’est pas seulement pour la déco ; les lames sont espacées de manière stratégique pour canaliser le flux d’air vers les radiateurs avant. Parce que qui a besoin d’une calandre fonctionnelle quand on peut en avoir une stylée qui fait aussi office de protecteur avant-gardiste de radiateur ? 
La transformation de la SP-8 va au-delà de l’esthétique. Elle bénéficie d’un traitement spécial pour ses phares, ses feux arrière, son pare-brise et ses sorties d’échappement – parce que l’ordinaire, c’est tellement dépassé. Même les roues, rappelant les prototypes sportifs de Ferrari et la légendaire F40, reçoivent une touche moderne, les rendant aussi esthétiquement plaisantes que fonctionnelles. À l’intérieur, la SP-8 continue sa rébellion contre l’ordinaire. La console centrale a été repensée pour accueillir les commandes de boîte de vitesses F1, un clin d’œil à l’héritage sportif de Ferrari. Des sièges habillés d’Alcantara bleu marine gravé au laser et de tissu à effet dégradé, associés à des tapis en tissu sergé spécifique avec un effet irisé, complètent la transformation intérieure. Et n’oublions pas la palette de couleurs – un Argento Micalizzato mat qui sonne comme un code d’agent secret, associé à des sections en fibre de carbone d’un bleu iridescent brillant. Même la couleur Blu Scuro Stellato utilisée pour relier les 2 parties de la carrosserie a été spécialement développée.
