Pour l'heure, le constructeur automobile a déclaré qu'il n'avait aucune preuve d'une cyberattaque.
Ferrari a annoncé avoir détecté des fuites de documents internes sur Internet. Le constructeur automobile de supercars met actuellement tout en œuvre pour identifier comment la fuite s’est produite, bien qu’il ait précisé dans une déclaration envoyée aux médias qu’il n’y avait aucune preuve d’une cyberattaque.
Plus tôt cette semaine, Corriere Della Sera, un quotidien italien publié à Milan, a rapporté qu’il y avait eu une cyberattaque contre Ferrari avec sept gigaoctets de documents, fiches techniques et manuels de réparation rendus publics. L’attaque présumée aurait été menée par le cybergang RansomEXX. Mais Ferrari n’a rien confirmé de ce côté là.
“Nous sommes conscients que certains médias ont indiqué qu’il y a eu une divulgation d’informations et que certains documents sont disponibles en ligne. Ferrari n’a aucune preuve de ransomware ou d’une violation de ses systèmes et rapporte qu’il n’y a eu aucune interruption des opérations. La société s’efforce d’identifier l’origine de cet événement et mettra en œuvre toutes les initiatives nécessaires”, indique un communiqué officiel de la société.
Nous ne savons pas si les documents divulgués incluent des données personnelles d’employés de la marque, mais les médias italiens rapportent que les fuites pourraient être liées à la décision de l’équipe de Formule 1 Ferrari d’abandonner son sponsor de longue date Kaspersky, une société de logiciels russe. Mais rien ne prouve qu’il y ait ou non une relation de cause à effet.
Affaire à suivre…