Dans une affaire de fraude, un Américain du Vermont a été condamné à quatre ans de prison pour avoir escroqué Tesla, et pour avoir vendu illégalement ces voitures pour des centaines de milliers de dollars.
Tesla a néanmoins livré la voiture à Gonzalez et lui a même remis un certificat de propriété sans attendre l’encaissement du montant intégral. Ce schéma s’est répété quatre fois de plus au cours de l’année suivante, avec des Model X d’une valeur d’environ 150 000 $ chacun. Pour passer à travers les mailles du filet, l’escroc utilisait à chaque fois le nom d’une amie au moment de passer commande.
Gonzalez a vendu trois des voitures volées à des acheteurs qui ignoraient tout de l’origine des véhicules. Il a réussi à empocher 231 900 $ en vendant ces voitures à des prix plutôt dérisoires. Lorsqu’il n’a pas pu obtenir le titre de propriétaire d’une des voitures, une Tesla Model X d’une valeur de 153 000 $, Gonzalez a adopté une méthode radicale en conduisant la voiture sur un lac gelé, y mettant le feu, puis en demandant à l’assurance de le rembourser.
Voilà comment un escroc a pu berner Tesla pendant quelques années. Comment la marque d’Elon Musk a-t-elle pu tomber dans le panneau plusieurs fois ? Comment se fait-il que les responsables n’aient pas pu récupérer les véhicules volés plus rapidement alors qu’ils sont connectés et donc géolocalisables ? Autant de questions qui restent en suspens…