Cet hiver se tiendra la toute dernière édition du Trophée Andros. Les organisateurs citent l'augmentation de la température dans les circuits de glace utilisés par le championnat comme principale raison à cet arrêt historique d'une compétition lancée en 1990.
Une Dacia engagée au Trophée Andros 2011/2012.
Rassembler les meilleurs pilotes français aux heures d’hiver pour les voir en glisse au volant de surpuissantes petites autos à quatre roues motrices dans les plus célèbres stations de sports d’hiver du pays. Voilà le concept de base du Trophée Andros, lancé en 1990 après le rapprochement du pilote Max Mamers et du patron de la société Andros. Le premier voulait trouver un moyen d’occuper le monde du sport automobile en dehors des saisons de course (généralement organisée du début du printemps jusqu’à la fin de l’automne), le second cherchait un peu d’exposition médiatique pour son entreprise alors pas autant connue qu’aujourd’hui.
L’édition 2023/2024 du Trophée Andros, renommé “e-Trophée” depuis qu’il rassemble des voitures électriques, sera la dernière.
Yvan Muller restera le pilote le plus titré de la discipline
Fort de dix titres de champion dans la catégorie la plus élevée décrochés entre 1996 et 2006, Yvan Muller restera le pilote le plus titré de l’histoire du trophée Andros devant Jean-Philippe Dayraut (6) et Jean-Baptiste Dubourg (6) dans un palmarès qui compte aussi Alain Prost (2) ou Aurélien Panis (2).
Max Mamers n’exclut en revanche pas de monter un jour un autre championnat à la place du Trophée Andros, mais sous une forme différente pour s’adapter à l’évolution des conditions de glace (et sans doute aussi de la perception du sport automobile par le public). Mine de rien, c’est une petite page de l’histoire du sport automobile français qui va se tourner avec sa disparition même si le grand public ne s’y intéressait pas beaucoup…
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