La voiture électrique, cela ne marchera jamais. La preuve en chiffres.
Le début d’année permet de tirer des bilans, et celui concernant la mobilité électrique se montre plutôt encourageant.
Les voitures « à piles » ont en effet représenté 17% des immatriculations de voitures neuves l’an dernier, et il en circule désormais plus d’un million dans l’Hexagone (1 018 605 sur un total de 38,9 millions de voitures, donc 2,5% du parc).
50% des bornes délivrent une puissance comprise entre 7,4 et 22 kW, tandis que les modèles délivrant 50 kW et plus représentent 14% du parc.
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En d’autres termes, et contre toute attente dans un pays où l’on avait franchi le cap des 100 000 bornes avec 4 mois de retard sur l’objectif initial, le ratio bornes/voitures électriques évolue dans le bon sens. Rappelons au passage que l’objectif des pouvoirs publics est d’avoir 400 000 points de charge publics à l’horizon 2030.
Un chiffre faible dans l’absolu, mais cette valeur converge avec un chiffre issu du dernier baromètre Enedis, selon lequel 83% des possesseurs de voitures électriques rechargent avant tout à domicile, sachant que la distance moyenne parcourue au quotidien par une électrique est de 47 km.
En termes de coûts, une étude de l’Avere France souligne que le budget carburant annuel d’un conducteur typique peut être divisé par 3 par rapport à un conducteur de véhicule thermique.
Selon l’association, un conducteur parcourant 15000 km/an « peut s’attendre à dépenser, en moyenne, entre 10,48€ et 14,73€ par mois pour se recharger sur les bornes ouvertes au public, en fonction de sa souscription ou non à un abonnement de recharge. Un conducteur longue distance (30000 km/an) pourrait débourser environ 64€ supplémentaires, en moyenne. »
Des valeurs des plus raisonnables, sachant que le budget entretien d’une électrique reste bas, car limité au remplacement de consommables tels que les pneus et essuie-glaces.
