La Rolls-Royce Ghost mise à jour
La « petite » Rolls en a eu assez d’être confondue avec sa grande sœur, et a donc opté pour une légère chirurgie faciale. Mais pas seulement.
Lancée en 2020, il était temps pour la Ghost Series II de passer par la case rajeunissement, même si on ne peut pas dire qu’on la voit tant dans les rues qu’on finit par se lasser. Qu’importe, il y avait manifestement une demande de la part des clients pour que la Ghost, à l’image plus jeune et plus engageante à conduire soi-même, ne soit plus confondue avec la grande sœur Phantom, plutôt choisie par ceux qui aiment se faire conduire. La Ghost a donc reçu une nouvelle face avant, dont la caractéristique majeure est les nouveaux phares, plus épurés, plus affinés, et désormais biseautés. L’arrière aussi profite de quelques retouches, et adopte notamment des blocs optiques similaires à ceux du coupé électrique Spectre.
Encore plus douce
Sur le plan technique, on retient que Rolls-Royce annonce un châssis piloté encore plus raffiné, ce qui est à peine croyable tant le confort est déjà d’un autre monde. Nous espérons le vérifier lors d’un essai. Le constructeur mentionne aussi des nouveautés du côté du multimédia, en revanche le moteur, toujours le V12 6.75 litres, reste à 571 ch et 850 Nm, ou 600 ch et 900 Nm pour la version Black Badge. Enfin, il y a évidemment l’habitacle. Comme le Cullinan récemment, la Ghost reçoit une nouvelle planche de bord comprenant un large panneau de verre, abritant trois écrans séparés (tableau de bord, multimédia, écran passager), et une « alcove » avec la pendulette et une mini-Spirit of Ecstasy. Mais surtout, Rolls-Royce profite de cette mise à jour pour présenter de nouveaux savoir-faire en termes d’habillage. Ici, pas de cuir (car c’est de moins en moins tendance), mais des tissus d’un raffinement extrême, de la soie, des broderies inédites, et la possibilité de décorer les surfaces au moyen de micro-perforations. C’est tout simplement de l’art…
