Comme toutes les Rolls-Royce, la future Spectre a profité d’un développement et d’une mise au point sur-mesure. Mais comme elle est électrique, c’est surtout son freinage dégénératif qui a du faire l’objet d’une attention particulière.
Il ne faut pas qu’une goutte de champagne s’échappe de votre verre ! Et oui, dans une Rolls-Royce, on peut boire du champagne, mais il ne faut surtout pas en mettre partout. C’est l’une des raisons pour lesquelles Rolls a dû porter une attention toute particulière au développement du freinage de la future Spectre, et notamment du système de récupération d’énergie au freinage. « Nous n’aurons jamais, jamais une sensation de pédale de frein où vous freinez agressivement », a expliqué le directeur de l’ingénierie de la marque, le Dr. Mihiar Ayoubi. Il ajoute que les clients de la firme ont plusieurs Rolls-Royce dans leur garage, et ils veulent la même sensation dans toutes : celle de voyager sur un tapis volant, dans le plus grand confort.
L’erreur à ne pas faire
Ce test est un peu le test ultime qu’une Rolls-Royce doit réussir. Il est en fait tiré du programme de formation des chauffeurs « White Glove » qui consiste à former le personnel qui conduira les propriétaires d’autos de la marque. Le Dr. Ayoubi a expliqué que leurs « chauffeurs apprennent à freiner de manière à ce que nos clients ne déversent pas une goutte de champagne dans sa Rolls ».
La Spectre a donc subi un développement spécial, non seulement pour son freinage mais aussi pour la manière dont elle délivre la puissance. Le couple instantané de l’électrique a été ajusté pour n’arriver que très progressivement. Rappelons que la Spectre développe quelques 577 chevaux qui peuvent la propulser de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. La puissance est envoyée aux quatre roues, tandis que la vitesse maximale est limitée à 250 km/h.