Juste avant de remporter l'Open d'Australie, le tennisman italien Jannik Sinner avait pu visiter Maranello dans des conditions pour le moins enviables.
Arrêtez tout ! On sait comment l’Italien Jannik Sinner a réussi à remporter l’Open d’Australie l’année de ses 22 ans, accrochant au passage l’immense Novak Djokovic en demi-finale. Le talent? Il en a énormément, mais ça ne suffit pas. Le travail ? Il en fournit beaucoup à l’entraînement, mais ça n’explique pas tout. Non, le secret, c’est indubitablement cette visite rendue par le numéro 4 mondial au siège de Ferrari au mois de décembre.
Durant celle-ci, il a eu la possibilité de visiter l’usine, de prendre le volant du SUV Purosangue sur la route et, surtout, d’une SF90 pour tourner à Fiorano, sa toute première expérience sur piste, le tout aux côtés du pilote-essayeur maison Raffaele de Simone. “Une explosion atomique!”, lancera-t-il à l’issue de ce baptême. Nul doute que ses lectures de trajectoire auront été facilitées par son expérience à ski. Natif du Sud Tyrol, Sinner a même longtemps hésité à embrasser une carrière de skieur : « J’étais dans les deux meilleurs de ma génération mais j’ai choisi le tennis parce que je m’amusais plus », a-t-il expliqué un jour.
Rappelons que cette victoire en Australie est historique, puisqu’aucun Italien n’avait remporté de tournoi du grand chelem depuis Adriano Panatta à Roland Garros en 1976, soit 48 ans. Si nous respectons un tel laps de temps en France, cela signifie qu’il faudra encore attendre jusqu’en 2031 avant de voir un successeur à Yannick Noah en grand chelem. Ça va être long.
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