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Mazda interrompt ses ventes de la Miata RF suite à un problème de logiciel

10 930 voitures ont été construites avec ce problème et presque toutes ont été livrées aux clients.

mazda interrompt ses ventes de la miata rf suite à un problème de logiciel

Toyota n’est pas le seul constructeur japonais à freiner certaines livraisons sur le marché à la suite d’irrégularités découvertes lors du processus de certification. Mazda fait de même pour la MX-5 Miata en version RF au Japon. Le coupable est le logiciel de contrôle du moteur, qui était différent lors des essais de celui qui équipe les voitures de série vendues aux clients.

Mazda admet avoir utilisé un logiciel de contrôle du moteur différent, dont la fonction de réglage du calage de l’allumage était partiellement désactivée pendant le processus d’homologation. À partir de juin 2018, elle a produit 10 930 voitures présentant ce problème, dont la plupart ont été livrées à des clients. Depuis le début des ventes en juillet 2018, le cabriolet à toit rigide présentant ce problème a été expédié à 10 760 acheteurs du Japon.

Bien que la Miata à toit souple soit également vendue au pays du Soleil-Levant avec le plus petit moteur de 1,5 litre, la RF est exclusivement une affaire de 2,0 litres. Les voitures concernées appartiennent aux modèles 5BA-NDERC et 5BA-NDERE, avec des numéros de châssis de 300001 et 100001, respectivement. Mazda a interrompu les livraisons aux acheteurs le 30 mai et présente ses excuses pour les retards auxquels les futurs propriétaires doivent faire face.

Mazda s’emploie actuellement à reformuler le logiciel de contrôle du moteur utilisé lors des tests afin qu’il corresponde à celui qui équipe les voitures livrées aux clients. La Mazda2 supermini équipée du moteur 1,5 litre présente un problème identique qui a affecté 42 240 voitures, dont 41 361 ont été vendues depuis juin 2021. La société Zoom-Zoom assure aux propriétaires que les véhicules sont parfaitement sûrs.

Les tests d’homologation de deux autres modèles posent un problème différent. La Mazda6/Atenza et la Mazda3/Axela de la génération précédente ont été évaluées lors d’une collision frontale à l’aide d’un “dispositif externe”. Ce dispositif a déclenché une activation programmée de l’airbag au lieu de permettre au capteur embarqué de la voiture de déclencher le déploiement de l’airbag.

Mazda ne fabrique plus ces deux voitures avec le matériel défectueux et affirme que celles qui ont été construites peuvent être conduites en toute sécurité.

Ces irrégularités ont été découvertes à la suite d’une demande formulée fin janvier par le ministère de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme. Elles font suite au scandale survenu l’année dernière chez Toyota/Daihatsu concernant des tests de collision qui n’étaient pas conformes aux normes.

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