Après deux générations sous la forme d’une berline compacte, la Nissan Leaf passera dans le camp des SUV. Une évolution naturelle de l’espèce d’autant que sa cousine Renault Mégane E-Tech pousse à la roue.
Evolution de l’espèce
Ce sera chose faite avec la troisième génération qui arrivera à l’horizon 2025. Cette mouture sera celle du changement. En effet, après deux opus sous la forme d’une berline compacte longue de 4,45 m pour la première puis à peine plus imposante, avec 4,48 m, pour la seconde lancée en 2018 (elle a été restylée en 2022 pour garder un peu de fraicheur face à la concurrence), la Leaf endossera le rôle d’un SUV. Une évolution guère surprenante puisque le marché n’a de cesse de s’orienter vers ce type de carrosserie, les véhicules de loisirs ayant toujours autant la cote. Des indices ont d’ailleurs été semés ça et là par le constructeur nippon, puisque le concept car Nissan Chill-Out présenté à l’automne 2021 a amorcé la chose.
La Mégane E-Tech donneuse d’organes
La Nissan Leaf troisième du nom n’ira pas chercher bien loin sa base technique puisqu’elle empruntera celle de sa cousine Renault Mégane E-Tech. La plateforme technique CMF/EV de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi sera donc logiquement mise à profit. Une association que l’on retrouvera d’ailleurs à l’étage inférieur avec les Renault 5 E-Tech Electrique (attendue dans la gamme dès 2024) et Nissan Micra (commercialisée en 2025) qui sera donc elle aussi 100% wattée. A noter que toutes deux sortiront des chaînes de montage de l’usine du Douai (59). Un troisième larron rejoindra la bande par la suite, la future Mitsubishi Colt sur prise mais pas avant 2026. En attendant, elle se contentera de singer la Renault Clio 5, tout juste restylée.