Appliquée depuis l’année dernière, la taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM) plombe le prix des voitures thermiques neuves dès lors qu’elles affichent un poids supérieur à 1 800 kilos. Ce seuil devrait bientôt être revu.
Cette taxe qui touche sous forme de malus les véhicules qui affichent un poids supérieur à 1,8 tonne sera « sans doute […] abaissé(e) progressivement dès le projet de loi de finances pour 2024 » avance le ministre.
Déjà + 10€/kilo supplémentaire
Pour rappel, ce dispositif incite depuis 2008 les acheteurs à opter pour un modèle propre en pénalisant ceux qui le sont moins. En début d’année, le barème avait d’ailleurs été durci, passant de 127 grammes à 122 grammes de CO2 rejetés par km, et allant de 50 euros à 50 000 euros (226 g/km de CO2).
Côté malus au poids, au-dessus de 1 800 kg, chaque kilo supplémentaire fait augmenter le prix de 10 euros : c’est officiellement la “taxe sur la masse en ordre de marche” (TMOM) appliquée depuis 2022, notamment sur les SUV.
Aucune crainte pour l’électrique ?
Cependant, et la crainte grandissait la semaine dernière, les véhicules électriques lourds ne devraient finalement pas être concernés par l’abaissement des seuils de poids. Pour Clément Beaune, « il faut être cohérent. On est dans une phase de transition, il faut qu’on développe le véhicule électrique en France et en Europe, [c’est] le sens de l’histoire de prendre en compte des critères de poids », a-t-il déclaré.
Le même ministre qui déclarait aussi il y a quelques jours : « Concernant les véhicules électriques et hybrides, il faudra progressivement resserrer les critères ». Rien n’est moins sûr donc…