Rolls-Royce

Rolls-Royce Cullinan 6.75i V12 571 – 2020

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La face avant du nouveau Rolls-Royce Cullinan

La face avant du nouveau Rolls-Royce Cullinanrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan, en vue 3/4 arrière

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan, en vue 3/4 arrièrerolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en vue 3/4 avant

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en vue 3/4 avantrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en tout-terrain

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en tout-terrainrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020Le nouveau Rolls-Royce Cullinan, premier SUV de la marquerolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan, vu de dessus

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan, vu de dessusrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan sur une piste de terre

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan sur une piste de terrerolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, version banquette arrière

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, version banquette arrièrerolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, à l’avant

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, à l’avantrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

La molette des modes du nouveau Rolls-Royce Cullinan

La molette des modes du nouveau Rolls-Royce Cullinanrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en gris

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en grisrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en gris, vue 3/4 avant

Le nouveau Rolls-Royce Cullinan en gris, vue 3/4 avantrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, en version fauteuils séparés

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, en version fauteuils séparésrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, avec du cuir blanc

L’intérieur du Rolls-Royce Cullinan, avec du cuir blancrolls-royce cullinan 6.75i v12 571 – 2020

Le luxe du Rolls-Royce Cullinan, avec des fluttes à champagne

Le luxe du Rolls-Royce Cullinan, avec des fluttes à champagne

Rolls-Royce Cullinan : le premier SUV de Rolls-Royce, sur base de Phantom 8

Certains essais sont un peu particuliers… Comme aujourd’hui : on essaie un SUV, mais en quelques sortes le SUV ultime, le SUV superlatif, le SUV le plus cher, le SUV le plus luxueux, le SUV le plus grand… Voici le Rolls-Royce Cullinan. Un petit mot d’abord sur ce terme : Cullinan est le nom donné au plus gros diamant brut jamais découvert qui atteint 3106 carats, excusez du peu, et qui appartient bien-sûr aux joyaux de la couronne britannique. Le Rolls-Royce Cullinan, est donc le plus grand des SUV du marché avec 5,35 m de long, alors que le Mercedes GLS atteint 5,21 m seulement… Impressionnant donc, voire majestueux, mais on s’attendait presque à encore plus car ce Cullinan est basé techniquement sur la plateforme de la Phantom 8 qui approche des 6 mètres ! Dans son dossier de presse, Rolls-Royce insiste sur le fait que la plateforme n’est pas utilisée dans d’autres marques : on peut y voir un message adressé au Bentley Bentaïga, qui partage ses dessous avec d’autres modèles dont des Volkswagen, sans doute considérés comme roturiers… Ce Cullinan cumule les premières historiques puisqu’il s’agit du premier SUV de Rolls-Royce, mais aussi de la première Rolls-Royce à transmission intégrale, qui reprend au passage des éléments du BMW X5, et également la première Rolls-Royce avec hayon. Sous le capot, il n’y a qu’une seule motorisation proposée, et pas question d’hybridation quelconque : on trouve un V12 turbocompressé de 6750 cm3, la cylindrée fétiche de Rolls – les fameux moteurs 6 3/4- ce V12 affichant la puissance confortable de 571 ch dans sa version de base et 600 ch sur notre version Black Badges reconnaissable entre autres à la fameuse Spirit of Ecstasy noire. Il y a plein de choses à raconter sur cette voiture : elle a été fabriquée presque entièrement à la main en 2 jours, il y a au moins 9 couches de peinture, etc. Mais je vais plutôt vous emmener à l’intérieur, découvrir le SUV le plus luxueux du monde, après avoir actionné ces lourdes portes à ouverture antagonistes, une tradition chez Rolls-Royce.

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Rolls-Royce Cullinan : luxueux jusque dans les tout-petits détails

Nous voici donc dans l’un des habitacles les plus raffinés du marché, et commençons par signaler que les portes très larges permettent un accès facile. La découverte de la planche de bord est presque une surprise : il n’y a pas d’effet wahou, rien de bien extraordinaire visuellement. En fait, l’ostentatoire est synonyme de vulgarité chez Rolls, au moins pour l’intérieur, et on devra se contenter d’un équipement pléthorique, y compris pour la partie high-tech et aides à la conduite, de matériaux exceptionnels, d’assemblages parfaits et de détails, plein de détails. Citons entre autres les boutons qui permettent de fermer les lourdes portes de l’intérieur sans effort, les surtapis en laine à l’épaisseur incroyable, de rails sur lesquels coulissent les sièges avant entièrement chromés, les petites tirettes chromées, clins d’œil à l’histoire de la marque, qui permettent d’ouvrir ou fermer les aérateurs, les parapluies dans les portes arrière, là encore une tradition, ou encore le compte-tours remplacé par une réserve de puissance, toujours une tradition. On reconnaît quand même le système multimédia en provenance de BMW et on s’étonne du combiné d’instrument entièrement numérique mais absolument pas personnalisable. De même, l’horloge analogique est trop loin du conducteur. Au centre, le bouton off-road est spécifique au Cullinan et dans les menus se trouve une commande typique de la marque : de quoi escamoter la Spirit of Ecstasy. Les inserts en carbone sont spécifiques à cette version Black Badges mais vous pouvez bien-sûr les changer à la commande. Le bouton « low » rend la voiture un peu plus ferme, une sorte de bouton sport qui ne dit pas son nom, car ce Cullinan, malgré ses 600 ch, n’a aucune velléité sportive. Les places arrière sont traditionnellement des places de choix chez Rolls. C’est toujours le cas ici avec une très belle habitabilité et une banquette au confort bien supérieur à votre canapé. Il est possible à la commande d’échanger cette banquette contre deux sièges individuels séparés par une console pouvant par exemple contenir un mini-bar… Les passagers arrière peuvent bien-sûr régler leur température individuellement et pourront regarder la télé sur des écrans cachés derrière des tablettes aviations complètement électriques. Evidemment. Pour la première fois chez Rolls, les dossiers de banquette sont rabattables. Electriquement, cela va de soi. Cela vous permettra de charger votre dernière acquisition de chez Ikea, ou pas… Le coffre s’ouvre en deux parties, comme sur une Range Rover, et bien-sûr électriquement. Son volume est plus que correct avec plus de 500 dm3 annoncés. Sur notre modèle d’essai, nous avions une petite attention sympathique : de quoi boire un verre assis en regardant le match de polo. Rolls propose une myriade de configuration pour ce coffre, comme un aménagement pour drône de course : c’est vrai qu’on n’y pense pas assez…

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Rolls-Royce Cullinan : 600 ch mais aucune prétention sportive

Au volant de ce Cullinan, il y a une promesse : celle d’un confort absolument royal. Cette promesse a été à moitié tenue : la suspension pneumatique offre un vrai moelleux à basse vitesse, même sur de grosses déformations. Mais dès que le rythme s’accélère, les suspensions gérées entièrement automatiquement raffermissent la voiture, on sent un peu plus la route. L’effet tapis volant disparaît… Au profit d’une facilité insoupçonnable dans les petites routes. Sans parler d’agilité ou de dynamisme, impossibles vu le gabarit et les 2,7 tonnes à vide, le Cullinan parvient à éviter l’effet paquebot et se conduit normalement dans le sinueux, le plus gros problème venant de son gabarit (2 mètres de large) difficile à appréhender. Surtout en roulant du mauvais côté de la route… La direction légère n’aide pas, même si elle participe à la douceur d’utilisation. Félicitations du jury en revanche pour l’insonorisation, que ce soit pour les bruits aéro, de roulement du en provenance du moteur : on n’entend à peine ce dernier et encore uniquement en montant dans les tours. Pas besoin, d’ailleurs, les 900 Nm de couple disponible à 1600 tours permettent de déplacer l’engin avec force mais en douceur. Douceur, c’est l’esprit de ce Cullinan, qui certes peu passer de 0 à 100 en 5 secondes, mais n’en donne pas envie. Il peut aussi aller crapahuter car c’est un vrai 4×4 par sa transmission et sa suspension à hauteur variable qui permet une grande garde au sol. Mais là non plus, il n’en donne pas envie. L’esprit de ce Cullinan, c’est une ambiance feutrée et l’idée de le bousculer d’une manière ou d’une autre paraît saugrenue.

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Rolls-Royce Cullinan : chaque modèle unique au monde

On pourrait relever que lors de notre essai, nous étions à 17 litres de moyenne. Mais ce n’est pas très gênant car avec le réservoir de 100 litres, on a quand même de quoi voyager. Pardon de devenir aussi trivial, mais nous allons finir avec le prix. Un Cullinan Black Badges atteint 358000 € hors option, mais vous ne pouvez pas prendre un Cullinan « nu » : vous irez forcément dans un salon avec un vendeur prendre une coupe de champagne et choisir les couleurs, les matières extérieures et intérieures, sans parler des commandes spéciales, car il est impossible que vous vous arrêtiez un jour à un feu rouge et que le Cullinan arrêté à côté de vous soit identique. Ainsi donc notre modèle d’essai montait à 425000 € options comprises. A ce niveau de prix il n’y a pas de concurrence directe et c’est donc avec un mélange de regret et de soulagement que nous avons rendu notre Cullinan.

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