Un film bien réalisé, des acteurs parfaits, trimballés dans une auto attachante : le secret d'un long-métrage réussi, sans être parfait ? C'est en tout cas le programme que propose Marie Garel-Weiss dans Sur la branche.
L’Alfa 33 : l’autre personnage de Sur la branche.
Comment faire rire avec des personnages plutôt sinistres, au bord de la crise de nerfs, mentalement déglingués ou dépressifs ? C’est ce qu’a tenté, et réussi, Marie Garel-Weiss pour son troisième long-métrage, Sur la branche, en salle depuis mercredi, n’est certes pas le chef-d’œuvre du siècle, mais le film d’un été trop chaud, ou trop pluvieux, c’est selon, où il fait bon se réfugier dans une salle de cinéma, en regardant un film terriblement bien réalisé avec de formidables acteurs, même si le scénario est un peu attendu.
Daphné Patakia et Benoit Poelvorde. Elle est cinglée, il est dépressif.
Des comédiens d’exception dans une voiture attendrissante
Surtout, la vieille dame, emporte les protagonistes dans un road trip vers la Bretagne, qui va non seulement les sortir de leur déprime et, un peu, de leur maladie mentale, mais va permettre au film de décoller. Même s’il n’est pas question de divulgâcher une fin, pourtant assez attendue, après quelques péripéties routières, et une très jolie manière de filmer la côte bretonne.
Un film agréable, des comédiens inoubliables, une réalisation remarquable et une auto parfaitement raccord avec les personnages : hors du temps, décalée et attachante. C’est assez rare au cinéma pour procéder à une revoyure des salles obscures, sans attendre une diffusion télévisée.
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