C’est une évolution du marché que tout le monde a vu, les berlines classiques 4 portes à carrosserie 3 volumes ont disparu des catalogues des constructeurs généralistes en Europe. Aux Etats-Unis, les Honda Accord et Toyota Camry font encore d’excellents volumes, mais en Europe, ce sont des autos qui ne subsistent plus que dans le segment premium. Il restait la Volkswagen Passat, elle disparaît, mais le modèle va pourtant continuer, en break.
On verra ensuite un gros changement sur la planche de bord, toute digitale bien sûr, mais avec un énorme écran. On croyait la clientèle de la Passat plutôt conservatrice, Volkswagen nous dit le contraire. Mais le constructeur a heureusement conservé des boutons normaux sur le volant, et non des commandes à effleurement comme sur l’ID.3. Il y a aussi des poignées de portes normales, faciles et agréables à prendre en main. Bravo !
Sous le capot, le choix est vaste. D’abord, et on a envie de dire évidemment, il y a des essences et des diesels. Le TDI 2 litres est disponible en 3 niveaux de puissance. 122, 150 ou 193 ch, ce dernier n’étant disponible qu’avec la transmission intégrale. Le TDI 150 ch sera la version des gros rouleurs, avec une autonomie théorique de 1400 km. C’est pas avec une électrique qu’on fera mieux. Côté essence, le 1500 TSI de 150 ch est associé à une hybridation légère en 48V, et le 2 litres TSI de 265 n’est livrable qu’en transmission intégrale.
Enfin, il y a, et c’est même une surprise, 2 hybrides rechargeables. Elles partagent une même batterie, d’une capacité nette de 19,7 kWh, et le moteur essence 1500 TSI. La première ayant une version 150 ch de ce moteur, pour délivrer une puissance totale de 204 ch. La seconde tirant 177 ch de son moteur essence, a une puissance totale de 272 ch. Dans les 2 cas, l’autonomie en mode électrique dépasse les 100 km. La Passat ne fait assurément pas rêver comme une Lamborghini, mais pour le quotidien, on ne fait pas beaucoup mieux.