Engagé dans une stratégie "zéro carbone", le Vatican va progressivement électrifier son parc automobile. Début novembre, deux VW ID.3 sont ainsi entrées dans les ordres.
Le pape François prenant livraison des premières VW ID.3 à la mi-novembre au Vatican, en compagnie de membres du groupe Volkswagen.
L’automobile, divine invention s’il en est, nourrit de nombreux liens avec la religion catholique. Le premier venant à l’esprit concerne Saint Christophe, patron des voyageurs, qui est notamment fêté chaque été en France lors de grandes cérémonies de bénédiction de véhicules en tous genres.
On pense aussi au parvis de Notre-Dame, à Paris, sur lequel on trouve une dalle qui symbolise le « point zéro des routes de France », soit l’équivalent de plus d’un million de kilomètres de voies en tous genres.
D’autre part, l’un des grands enjeux pour les constructeurs automobiles est d’associer leur image au Vatican et au pape. De Mercedes à Toyota, qui ont conçu des papamobiles (et ils ne sont pas les seuls), en passant par Lamborghini qui avait offert une Huracan au pape, laquelle avait ensuite été vendue pour financer de bonnes œuvres, les exemples sont nombreux.
Le pape porte en effet un discours écologique, et redoute que l’accélération récente des dégradations, soulignée par différentes études sur le climat, approche le monde d’un « point de rupture ». Au printemps dernier, le souverain pontife dénonçait les ravages du « consumérisme rapace », et jugeait « absurde de permettre la poursuite de l’exploration et de l’expansion des infrastructures liées aux combustibles fossiles. »
Abonnement à la Newsletter
Les deux premiers véhicules ont été livrés en novembre, il s’agit en l’occurrence de deux ID.3 Pro Performance dans une livrée grise à la sobriété toute monacale. D’autres véhicules du groupe Volkswagen suivront, car le but est que toute la flotte automobile du Vatican soit renouvelée d’ici 2030.