Plus élégante et beaucoup plus harmonieuse, cette version concrète et finale de ce SUV coupé délaisse le chimérique porte-drone, placé en siège arrière au milieu, ou cet assistant du futur en forme de webcam sur le tableau de bord. Heureusement, ce dernier a été conservé et intégré directement dans le système de navigation.
Avec, cette fois-ci, un moteur 100 % électrique maison. Il est plus puissant et développe 215 chevaux, soit 11 canassons supplémentaires par rapport à la U5. Ce qui lui permet de faire le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. Côté alimentation, on retrouve le même pack de batteries 63 kWh de la U5 qui offre une autonomie de 400 km.
À l’intérieur, c’est le règne des matériaux premium : du cuir, de l’alcantara, de l’aluminium. Le constructeur chinois a délaissé le volant en U, mais garde néanmoins un volant bi-ton bleu et blanc à 2 branches, qui fait très sport et dont le revêtement est antibactérien. Un soin particulier a été apporté dans les finitions et la fabrication des différentes pièces, il n’y a rien à redire.
Au-dessus de nos têtes trône un toit en verre de 2,1 m2 fait par Saint-Gobain, un atout notoire qui renforce cette sensation de bien-être et de luminosité à bord.
Enfin, de série, 11 haut-parleurs de la marque Magnat, le haut de gamme du son allemand, viennent accompagner un éclairage adaptatif à travers la voiture qui s’anime selon la musique ou la vitesse de croisière, pour plonger le conducteur ou ses passagers dans une expérience des plus immersives. Les amoureux d’ambiances boîte de nuit seront servis. Le levier de vitesses façon cockpit futuriste reste fidèle à celui d’une soucoupe volante sortie tout droit du célèbre dessin animé de Hanna-Barbera, les Jetsons. Ce qui nous a le plus marqués, c’est l’espace du coffre arrière avec les sièges rabattus qui donnait complètement l’envie d’y installer un matelas pour camper la nuit.
Telle une muse, la U6, avec son allure singulière, inspire des réminiscences de berline alliées en harmonie à un SUV coupé, sans être un SUV. De surcroît, équipée de pneus Continental de 20 pouces, elle donne instantanément cette envie de partir à l’aventure. « Nous avons voulu dessiner une voiture beaucoup plus expressive, avec notamment sa couleur, sans être nécessairement agressive », analyse Alexander Klose, vice-président, directeur du développement international chez Aiways.
Effectivement, le constructeur chinois mise beaucoup sur les coloris beaucoup plus joyeux que les laborieux tons qui ne contribuent qu’à griser le paysage automobile français.
L’Aiways U6 incarne le deuxième produit qui vient asseoir la présence et la maturité du constructeur chinois dans un marché français en peine.
