Si plus de 9 personnes sur 10 connaissent le montant de leur assurance auto et savent dire si elles sont couvertes au tiers (lorsqu’un tiers identifié leur cause un tort) ou tous risques, trop peu savent vraiment quelles sont les garanties effectives dont elles bénéficient. C’est l’un des constats majeurs d’une étude menée par le comparateur en ligne Assurland et l’association 40 Millions d’automobilistes, que dévoile Le Parisien.
Comment optimiser la couverture ? Tout va dépendre de votre profil et de votre véhicule. « S’il a plus de huit ans, ou si sa valeur vénale ne dépasse pas 8 000 euros, ça ne sert à rien de prendre une assurance tous risques », affirme Olivier Moustacakis, cofondateur d’Assurland.
En cause, le surcoût que représente le paiement d’une telle formule face au remboursement touché si votre véhicule est volé ou envoyé à la casse. « Il vaut mieux dans ce cas-là prendre le minimum légal et éventuellement ajouter quelques options. »
C’est sur ces dernières qu’il faut être particulièrement vigilant. Il faut d’abord faire la chasse aux doublons. Par exemple, l’option « objets nomades » ou la protection juridique sont peut-être déjà incluses dans d’autres assurances que vous avez. « Pour certains, la garantie de dépannage à moins de 50 km est inutile car il y a toujours un proche qui peut venir dépanner un souci de batterie », estime Pierre Chasseray, le délégué général de 40 Millions d’automobilistes.
Sur les voitures hybrides et électriques, assurez-vous que le contrat couvre bien les soucis de batterie ou de chargement. Par ailleurs, si vous n’êtes pas amené à prêter votre voiture, demandez une garantie d’exclusivité qui vous permettra de baisser légèrement le tarif. Enfin, si vous êtes jeune conducteur, la vigilance doit être de mise dès le choix de la voiture, ajoute Moustacakis. « Il faut éviter d’acheter un véhicule trop neuf ou trop puissant. »
Payer à l’année
Trois derniers petits conseils. Si vous le pouvez, payez annuellement. Cela évite les frais de quittancement et peut vous faire économiser 5 à 10 % du montant.
Enfin, de façon générale, négociez. « C’est un secteur très concurrentiel, plaide Olivier Moustacakis. Si votre assureur veut vous garder, il s’alignera. »
