Stellantis : menace de fermeture d'usines, les ouvriers en grève
Et pour cause, ce dimanche 13 octobre, une déclaration du directeur général du groupe Stellantis, Carlos Tavares, publiée dans Les Echos, a créé une onde de choc
Ce dernier n’a pas exclu la possibilité de fermetures d’usines dans les prochains mois
Cette annonce a eu l’effet d’un coup de massue pour les salariés du groupe, confrontés à un marché automobile mondial de plus en plus concurrentiel
A tel point que certains d’entre eux ont décidé de faire grève, afin de se rendre directement au Mondial de Paris
Alors que Stellantis pourrait fermer des usines, les ouvriers appellent à la grève au sein des différents sites du groupe tricolore.
La situation est tendue pour le groupe Stellantis depuis quelques temps. Et cela ne s’améliore malheureusement pas.
Des grèves chez Stellantis
Et pour cause, ce dimanche 13 octobre, une déclaration du directeur général du groupe Stellantis, Carlos Tavares, publiée dans Les Echos, a créé une onde de choc dans l’industrie automobile. Ce dernier n’a pas exclu la possibilité de fermetures d’usines dans les prochains mois. Cette annonce a eu l’effet d’un coup de massue pour les salariés du groupe, confrontés à un marché automobile mondial de plus en plus concurrentiel. A tel point que certains d’entre eux ont décidé de faire grève, afin de se rendre directement au Mondial de Paris qui se déroule en ce moment pour manifester. Toutefois, à Hordain, où Stellantis produit des véhicules alimentés par trois types d’énergie – hydrogène, électrique et thermique – la direction se montre rassurante. Elle met en avant un carnet de commandes bien rempli, qui, selon elle, atténuerait les risques de fermeture. Cette polyvalence énergétique offre une certaine stabilité aux 2 500 employés de l’usine. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, malheureusement.
Une situation très compliquée
Et pour cause, à Douvrin, le ton est bien différent. L’usine, spécialisée dans la production de moteurs thermiques, est confrontée à de multiples difficultés depuis plusieurs années. Le syndicat FO dénonce l’absence d’investissements pour moderniser le site et la baisse progressive de la production de moteurs thermiques. De plus, une partie de la production des moteurs hybrides a été délocalisée en Hongrie, ce qui aggrave la situation. Et le problème n’est pas nouveau, puisque les syndicats avaient déjà exprimé leur mécontentement lors d’une mobilisation en juin dernier. La situation est d’autant plus tendue que l’usine voisine d’ACC, dédiée à la fabrication de batteries électriques, semble capter tous les efforts financiers et humains de Stellantis. Cette dernière, située à proximité de celle de Douvrin, a déjà absorbé 300 salariés via des plans de redéploiement volontaire. Pour les quelque 700 restants, l’avenir est incertain, et beaucoup craignent un plan social d’envergure.
Et parallèlement à ces préoccupations internes, une nouvelle menace plane sur l’ensemble du secteur automobile européen : la concurrence chinoise.
Crédit photo : Fiat
La situation est tendue pour le groupe Stellantis depuis quelques temps. Et cela ne s’améliore malheureusement pasEt pour cause, ce dimanche 13 octobre, une déclaration du directeur général du groupe Stellantis, Carlos Tavares, publiée dans Les Echos, a créé une onde de choc Ce dernier n’a pas exclu la possibilité de fermetures d’usines dans les prochains moisCette annonce a eu l’effet d’un coup de massue pour les salariés du groupe, confrontés à un marché automobile mondial de plus en plus concurrentielA tel point que certains d’entre eux ont décidé de faire grève, afin de se rendre directement au Mondial de Paris
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