Dacia, ou plus grande success-story de l’automobile européenne en ce XXI° siècle. Qui connaissait Dacia il y a 20 ans ? Une société roumaine qui fabriquait encore des R12, c’était le symbole du retard technologique de l’Europe de l’est. Mais tout a changé avec la Logan, et aujourd’hui Dacia est dans le tiercé de tête des marques qui constructeurs auto qui comptent en Europe. Pour autant, et même si le Duster a bien progressé, une Dacia reste une auto qu’on achète plus pour son rapport prix/prestations sans équivalent que pour ses charmes. Cette Bigster va tenter de changer cela.
Avec une garde au sol très confortable de 22 cm, la Bigster n’a pas peur de montrer sa vocation de baroudeuse, même si les 4 roues motrices ne sont pas de série. Côté face, la calandre est bien rigide, solide, elle tuera les mouches comme elle impressionnera les petites filles, et probablement aussi des grandes. L’auto reste pourtant douce, avec ses logos blancs, ce qui reste unique dans toute la production mondiale.
Il aurait peut-être été possible de faire une version 7 places, mais Dacia ayant déjà le Jogger dans sa gamme, la Bugster se contente d’en avoir 5 , et ce n’est plus mal, puisque cela évite de faire des compromis.
A côté de cette motorisation de pointe Hybrid 155, il y a aussi une motorisation TCe 140, avec un 3 cylindres 1,2 litres fonctionnant selon le cycle Miller, et une hybridation légère en 48 Volts, batterie de 0,8 kWh. Enfin, pour ceux qui veulent escroquer les finances publiques avec leurs émissions de CO, il y a une version GPL de ce 3 cylindres.
Au final, on obtient une auto très désirable pour les familles, et pour que l’enthousiasme des débuts perdure, Dacia a peaufiné les détails, avec un luxe qu’il avaut jusqu’alors ignoré. Air conditionné automatique bizone, toit panoramique en verre, siège à réglage électrique… Il reste à connâitre le prix, mais on peut se montrer co,nfiant sur la probablité d’avoir une Bigster bien motorisée, et bien équipée à moins de 35 000 €.
