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Un Français sur deux prêt à l'abandonner, vers la fin de la voiture individuelle ?

un français sur deux prêt à l'abandonner, vers la fin de la voiture individuelle ?

Un Français sur deux serait prêt à abandonner la voiture individuelle

La démotorisation prendrait-elle son envol ? Dans l’ambiance autophobe touchant la France depuis plusieurs années, les Français seraient prêts à faire un geste. Selon une étude, près d’un sur deux pourrait abandonner son véhicule à l’avenir.

47% des Français se disent prêts à abandonner leur véhicule dans les prochains mois ou années. C’est le constat dressé par Getaround (entreprise spécialisée dans l’autopartage), dans une étude portant sur la démotorisation dans l’Hexagone, réalisée par YouGov sur 1 001 français. Ceci afin de “mieux comprendre les différents comportements liés à l’utilisation et la possession d’un véhicule”.

Un chiffre étonnant, quand l’on sait que le nombre de possesseurs de voitures est en légère hausse. Il est passé à 87% de ménages français en 2024, contre 86,2% en 2021. Seuls 13% des sondés sont déjà démotorisés, sans véhicule.

Une voiture ? Trop cher !

Malgré tout, plusieurs facteurs poussent les Français à abandonner la voiture. Le premier reste le coût, pour 42% des sondés. Mais aussi l’accessibilité aux transports en commun pour 36% d’entre eux. Quant à l’argument écologique, il ne s’imprime pas du tout. 9% abandonneraient leur voiture pour améliorer leur bilan carbone. En revanche, 44% d’entre eux seraient disposés à passer à l’électrique.

En parlant de l’évolution des modes de transport, Getaround se félicite de la démocratisation de l’autopartage dans les villes de France. Ils sont 27% des répondants à affirmer “avoir déjà utilisé un service d’autopartage pour réaliser au moins un déplacement”. L’entreprise poursuit :

“Ces changements d’habitudes reflètent une (…) approche qui évolue quant à l’attachement à son véhicule personnel. Cela se révèle dans les résultats de l’étude : l’autopartage contribue positivement à la réduction de la dépendance à la voiture individuelle, et du même coup à la réduction du poids des transports dans le bilan carbone. Reste à poursuivre l’effort pour se déployer dans les villes de taille plus petite.”

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