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Essai Fisker Ocean : un séducteur pour contrer le Tesla Model Y

Le jeune constructeur Fisker commercialise son premier SUV sous le nom d'Ocean. Nous avons testé la version Extreme, qui promet une autonomie étonnante de 707 km. Mais là n’est pas le seul charme de ce SUV, qui cultive la « cool attitude » comme aucun autre.

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Prix, fiche technique et autonomie : retrouvez toutes nos infos dans cet essai du Fisker Ocean.

FISKER Ocean Extreme

  • – Puissance: 564 ch
  • – Lancement : Février 2023
  • – A partir de 70 930 €
  • – Ni bonus ni malus

Si on vous parle d’un constructeur de voitures électriques installé en Californie, qui vend ses véhicules uniquement sur Internet et qui fabrique son SUV en Europe, vous pensez à Tesla. Désormais, il faudra aussi songer à Fisker, nouveau venu dans la galaxie des constructeurs de voitures 100 % électriques. Du nom de son fondateur, l’entrepreneur danois Henrik Fisker, cette marque fait travailler 1 000 personnes dans son siège à Manhattan Beach, en Californie. Elle confie la production de son SUV familial Ocean à Magma Steyr en Autriche (usine aux références sérieuses) et vend ses autos en direct via son site web pour écraser les coûts de distribution.

Si Fisker est encore un nain face à l’ogre Tesla, son premier modèle est très séduisant au premier coup d’œil. Dans un gabarit de 4,77 m, l’Ocean est façonné de lignes à la fois épurées et musculeuses. Ce design très inspiré a été supervisé par le patron lui-même, car Henrik Fisker fut designer automobile dans une première vie et à l’origine de belles références, telles que la BMW Z8 (1999) et l’Aston Martin V8 Vantage (2005) pour ne citer qu’elles. Sa première expérience en tant qu’entrepreneur n’a pas abouti en dépit de sa sculpturale Fisker Karma (2008). Mais, cette fois, sa société Fisker Inc créée en 2016 s’est solidement structurée pour prendre place sur le marché de la voiture électrique. Le SUV Ocean est la tête de pont de son engagement, et d’autres projets sont déjà annoncés : le petit crossover Pear, qui sera fabriqué aux États-Unis à partir de 2024, et la sportive cabriolet Ronin en 2025.

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Parmi les originalités du Fisker Ocean, son mode California permet d'abaisser en même temps toutes les vitres, y compris celles de la custode arrière et du hayon.

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Après une longue attente, les livraisons de l’Ocean ont commencé cette année, et ce dernier n’a pas que son allure à faire valoir. Il use également de quelques gadgets aussi amusants qu’indispensables une fois que l’on y goûte. C’est le cas du mode California qui permet, d’une seule pression, d’ouvrir le grand toit vitré et d’abaisser toutes les vitres, y compris celles des custodes arrière et du hayon. Un équipement en série sur notre version Extreme, tout comme les panneaux solaires sur le toit qui permettent de gagner 2 400 km de roulage sur une année selon Fisker (évidemment, cela dépendra de la région où vous habitez). Dans l’habitacle, le grand écran pivotant pour se positionner en mode Hollywood à l’arrêt est aussi un élément différenciant. On y reviendra.

Autonomie et recharge Fisker Ocean

L’Ocean est disponible avec deux types de batteries de l’équipementier chinois CATL. La version Sport reçoit une batterie LFP (lithium-fer-phosphate) d’une capacité de 75 kWh. Elle permet une autonomie de 440 km pour cette version dotée d’un seul moteur électrique de 275 ch. Les versions Ultra et Extreme sont équipées de deux moteurs (et donc de quatre roues motrices), elles développent 540 ch et 564 ch en pic avec la fonction Boost et reçoivent une énorme batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) de 113 kWh brute ou 106 kWh en valeur nette. Elles annoncent respectivement 610 km et 707 km d’autonomie sur le cycle mixte WLTP.

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L'autonomie du Fisker Ocean est comprise entre 440 et 707 km selon les versions.

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11 kW sur une borne AC et 200 kW sur une borne DC pour la puissance de charge de l'Ocean.

L’Ocean fait dans le classique concernant la recharge en courant variable (AC) avec un chargeur embarqué de 11 kW, et il peut encaisser jusqu’à 200 kW en pic en courant continu sur une borne rapide DC. Fisker annonce ainsi un temps de recharge théorique de 35 minutes pour passer de 10 à 80 % de batterie sur une borne adaptée. À noter que l’Ocean va un peu plus loin que la concurrence concernant la garantie de batterie : 10 ans et 160 000 km.

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Au volant du Fisker Ocean Extreme

Pour ce galop d’essai en Autriche, terre de naissance de l’Ocean, nous avons eu droit à la version Extreme, soit la plus huppée avec la grosse batterie. Nous roulons d’abord en convoi, puis à notre guise sur un parcours varié. La première observation est le confort à bord grâce à la suspension tolérante et à l’ergonomie des sièges avant. On aurait aimé un peu plus d’amplitude pour le réglage en profondeur du volant, mais on se satisfait de la position de conduite avec une bonne visibilité vers l’avant, un peu moins de trois quarts arrière en raison de la surface vitrée réduite à cet endroit. Le rétroviseur-caméra permet, lui, une bonne vision vers l’arrière même lorsque le coffre est chargé jusqu’au toit.

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Le Fisker Ocean privilégie le confort et la douceur, en harmonie avec sa cool attitude.

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L’Ocean propose trois modes de conduite, qui se sélectionnent au volant : Earth, Fun et Hyper, que l’on peut traduire par Eco, Normal et Sport. Dès le premier mode, le SUV est alerte grâce à la puissance électrique instantanée, mais c’est bien en mode Fun qu’il est le plus polyvalent pour doubler en un éclair ou faire des insertions rapides sur les autoroutes. Le mode Hyper avec le Boost donne accès à 564 ch et 737 Nm de couple, qui transforment l’Ocean en hors-bord de la route avec un 0 à 100 km/h effectué en 3,9 s. Côté châssis, c’est plus calme en raison d’un typage très sage et d’une masse de 2,4 t qui pèse sur l’agilité. Quant à la direction, elle est trop assistée pour bien sentir le travail du train avant.

L’Ocean laisse donc au Model Y l’avantage du dynamisme, et il préfère mettre l’accent sur le confort qui n’est pas le point fort du Tesla. C’est d’ailleurs « coude à la portière » que l’on apprécie le plus la conduite du Fisker, si possible avec le mode California activé, ou juste la vitre de hayon baissée, ce qui permet de faire circuler l’air dans l’habitacle. Le système audio à 14 HP d’une grande qualité participe au plaisir de « cruiser » et, à propos de multimédia, l’Ocean est au rendez-vous des attentes avec le grand écran de 17 pouces fluide et réactif, évidemment connecté pour les mises à jour à distance. Doté d’une navigation Tom Tom avec planificateur d’itinéraire, ce système multimédia donne aussi accès à un portefeuille d’applications comme Spotify pour la musique. L’ergonomie digitale est bonne et rappelle par certains aspects celle de Tesla, même si la présence en tête d’écran des Adas (aides à la conduite) est peu pertinente. On aurait préféré y voir la cartographie du GPS pour éviter de baisser le regard.

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Premier essai du Fisker Ocean Extreme.

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La version Extreme est la plus performante.

Au rang des maladresses, il est agaçant d’aller chercher dans un sous-menu de l’écran les trois modes de régénération (dont le plus fort sera doté de la conduite One Pedal lors d’une prochaine mise à jour), alors que des palettes au volant sont tellement plus pratiques et intuitives. Quant aux agaçantes alertes de conduite (lignes, panneaux, attention conducteur, etc.) qui induisent des bips en tout genre, il faut là aussi chercher dans les sous-menus pour les désactiver… à chaque redémarrage. Sur ce dernier point, le constructeur promet une évolution intéressante avec la sélection des paramètres individuels dans l’App Fisker (par exemple la désactivation de certaines aides à la conduite) que reconnaîtra la voiture à chaque démarrage via le smartphone.

Avec sa grosse batterie de 113 kWh qui concurrence celle du SUV de luxe BMW iX, l’Ocean Extreme annonce donc une autonomie mixte WLTP de 707 km avec les jantes de 20 pouces et 701 km avec les 22 pouces en option (elles équipaient notre monture). Des chiffres qu’il faudra vérifier et qui nous laissent un peu dubitatifs après ce premier essai. Si l’ordinateur de bord (et donc la consommation) n’était pas activé sur le modèle mis à notre disposition, quelques relevés kilométriques et d’évolutions du pourcentage de batterie nous donnaient plutôt un rayon d’action autour de 550 km en conduite normale sur route (max 110 km/h). C’est déjà pas mal pour un véhicule si lourd et gros, mais il faudra attendre d’en savoir plus sur la consommation électrique, pour le moment non communiquée par Fisker.

À bord du Fisker Ocean

À travers son projet de voiture électrique, Fisker s’est lancé dans une démarche de durabilité et de réduction de l’impact environnemental de son véhicule. Parmi les nombreuses initiatives, on note par exemple l’usage de plus de 50 kg de matériaux recyclés et de polymères d’origine biologique dans l’habitacle. Les finitions intérieures présentent une qualité perçue agréable, avec un standard comparable à celui deTesla mais éloigné des prestations des SUV premium.

Un petit écran derrière le volant donne les principales informations de conduite et d’autonomie, mais le clou du spectacle est l’écran central de 17 pouces pivotant. Il est obligatoirement en position portrait quand on roule et se positionne en mode panoramique – baptisé Hollywood par Fisker – quand le véhicule est à l’arrêt. Cela permet de visionner des vidéos de manière plus confortable (en période de charge par exemple), mais aussi d’épater ses amis quand ils prennent place à bord !

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L'habitacle du Fisker Ocean présente une finition de facture correcte, beaucoup de rangements et un écran tactile pivotant de 17 pouces.

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L'écran est obligatoirement en mode portrait quand le véhicule démarre.

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On peut extraire une petite tablette depuis le rangement central. Un détail bien pratique pour ceux qui aiment rester dans leur véhicule pendant la recharge.

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L'habitabilité arrière est généreuse. Le plancher plat, la bonne place aux jambes et le dossier inclinable facilitent l'installation pour voyager confortablement.

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En finition Extreme, cette palette de commandes dans l'accoudoir permet de régler la climatisation arrière.

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Le coffre émarge à 476 l, et ses dossiers rabattables 40-20-40 sont bien pratiques.

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Il y a une trappe sous le plancher pour ranger les câbles de recharge. Mais un frunk (coffre à l'avant) aurait été plus pratique.

Quitte à regarder une vidéo, autant être confortable. Fisker a donc installé une tablette amovible dans l’accoudoir central pour y poser son Big Mac ou un petit ordinateur si l’envie de travailler vous prend. Il y a aussi une tablette à la place de la boîte à gants en face du passager et, pour les rangements, cela se passe sous les sièges avant. À noter que la sellerie clair et le colori biton de l’habitacle de notre modèle d’essai sont une option à 2 500 €, sinon c’est noir sur noir.

Le passage à l’arrière est une bonne surprise, avec une excellente place pour les jambes, un plancher plat et un bon accueil pour trois passagers. Sur la version Extreme, on profite en plus du mode Limo, qui conjugue une tablette de commande pour la climatisation et des dossiers inclinables. À propos de dossiers, ils sont séparables en 40-20-40 au profit de la modularité. On peut ainsi glisser facilement une planche de surf. Pour un modèle californien, c’est la moindre des choses ! Enfin, avec 476 l, le coffre est profond et assez vaste pour la majorité des usages. Dommage qu’il n’y ait pas de coffre à l’avant. C’est pourtant bien pratique afin d’y stocker les câbles, souvent sales, utilisés pour la recharge sur les bornes AC.

Prix et concurrence

Le tarif du Fisker Ocean démarre à 42 880 € avec sa version Sport (batterie de 75 kWh et 440 km d’autonomie), soit 37 880 € en comptant le bonus. C’est la version la plus alléchante ! L’équipement de série n’est pas aussi valorisant qu’en haut de gamme (lire plus bas) mais l’essentiel est là, et cette version est moins chère que le Tesla Model Y Propulsion (455 km d’autonomie et 45 990 € avant bonus). La bataille des SUV électriques californiens aura bien lieu ! En revanche, la version Extreme à 70 930 € est 10 000 € plus chère que le Model Y Performance, mais elle fera la différence avec sa cool attitude et ses équipements différenciants.

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Le prix du Fisker Ocean est compris entre 42 880 et 70 930 € selon la batterie et la finition.

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Le constructeur a déjà installé des Fisker Center + à Vienne, Copenhague et Munich.

L’Ocean a aussi d’autres concurrents sur sa route, mais tous sont plus onéreux que le californien sur la base des versions d’entrée de gamme comparables : 56 090 € pour le Ford Mustang Mach-E (76 kWh et 269 ch), 53 690 € pour le Kia EV6 (77 kWh et 229 ch) et 53 650 € pour le Volkswagen ID.4 (77 kWh et 204 ch). Évidemment, ces concurrents peuvent s’appuyer sur un réseau de distribution toujours rassurant, et cela a un coût. Fisker fait le choix de quelques showrooms dans les grandes villes européennes (en France, il y en aura un dans la banlieue ouest de Paris d’ici à la rentrée 2023), tout le reste se passant pour le moment sur Internet.

Bilan essai Fisker Ocean

  • Électrique ou pas, le choix d’un véhicule reste très souvent une question d’émotion ou de coup de cœur pour le design. L’Ocean est réussi sur ce point, ajoutant à cela du confort, de l’espace à bord et quelques bonus (mode California, sono au top). La version Sport à 37 880 € en comptant le bonus est la plus alléchante, et son autonomie suffira pour la majorité des usages. La version Extrême sera celle des gros rouleurs pour justifier son énorme batterie et son prix élevé. Reste à accepter le risque de l’achat à distance et la quasi-absence de réseau. Mais Tesla prouve que ce n’est pas un obstacle.

On aime

  • Une allure qui tape dans l’œil
  • L’espace à bord, le confort et la sono !
  • L’autonomie avec la grosse batterie
  • Le prix en version Sport

On regrette

  • La finition quelconque à l’intérieur et l’absence de coffre avant
  • L’ergonomie digitale à parfaire
  • Les données de consommation encore inconnues
  • Prix et poids en version Extreme
Fiche technique Fisker Ocean
Sport Ultra Extreme
Dimensions et poids
Longueur (m) 4,77
Largeur sans rétros (m) 1,98
Hauteur (m) 1,63 (roues de 20”) – 1,65 (roues de 22”)
Empattement (m) 2,92
Volume du coffre (l) 476
Poids à vide (kg) nc nc 2 433
Puissance et performance
Type de moteur synchrone à aimants permanent (1 pour Sport, 2 pour Ultra et Extreme)
Puissance (ch) 275* 540* 550 – 564*
Couple (Nm) nc nc 737*
Transmission aux roues avant aux 4 roues aux 4 roues
Boîte de vitesses non
0 à 100 km/h (s) 7,4 4,2 3,9 (mode Boost)
Vitesse maximale (km/h) nc nc 205
Batterie, consommation et autonomie
Type de batterie LFP NMC NMC
Capacité brute – utile de la batterie (kWh) 75 (brute) 113 – 106 113 – 106
Puissance du chargeur AC – DC (kW) 11 – 200
Conso. mixte WLTP (kWh/100 km) nc nc nc
Autonomie mixte WLTP (km) 440 610 707 (20”) – 701 (22”)
Temps de charge de 10 à 80 %
Borne DC 200 kW (minutes) nc 35 35

* Les puissances et couples maxi sont en mode Boost d’après des simulations internes à Fisker.

Prix Fisker Ocean
Sport Ultra Extreme
Finition 1 42 880 € 58 480 € 70 930 €
Bonus – 2023 (€) 5 000 € non non
Puissance fiscale (CV) 4 9 9
Garantie voiture 6 ans – 100 000 km
Garantie batterie 10 ans – 160 000 km
Pays de production Autriche

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La gamme du Fisker Ocean propose deux types de batteries et trois niveaux de puissance selon les finitions (Sport, Ultra et Extreme).

Fisker Inc.

Équipements de série Fisker Ocean

  • Ocean Sport

Écran tactile de 17”

Système audio Harman Kardon 8 HP

Bluetooth. Connectivité 4G

Sièges avant électriques

Feux de route automatiques

Rétroviseur intérieur numérique

Assistant maintien de voie. Surveillance des angles morts

Caméra de recul

Modes de conduite

Toit vitré fixe

Banquette fractionnée 40-20-40

Jantes de 20”

  • Ocean Ultra

Mode California

Système audio Harman Kardon 12 HP

Chargeur smartphone par induction

Caméra 360°

Toit vitré ouvrant.

Mode California

  • Ocean Extreme

Écran tactile Revolve pivotant

Toit solaire ouvrant.

Système audio HyperSound 15 HP – 575 W

Sièges avant et arrière chauffants

Chargeur 2 smartphones par induction

Régulateur de vitesse adaptatif

Stationnement semi-automatique

Écran contrôle aux places arrière

Dossier de banquette inclinable

Options

Peinture métallisée : 980 €

Jantes de 22” : 1 400 à 1 950 €

Intérieur bleu Malibu : 2 900 €

Intérieur blanc : 2 500 €

Cache-bagages escamotable : 200 €

Attelage escamotable : 1 795 €

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