Essai vidéo - Volkswagen T-Cross restylé (2024) : pratique et désormais chic !

Note

de la rédaction

14,2/20

Note

des propriétaires

16/20

En bref

Nouveau 150 ch essence

Habitacle revu

À partir de 25 790 €

On ne peut pas dire que le Volkswagen T-Cross ait particulièrement séduit par sa finition, lors de son lancement en 2019. Toutefois, il faut croire que ça n’a pas tellement gêné la clientèle puisque le petit crossover s’est écoulé depuis à 1,2 million d’exemplaires, dont 63 500 en France. Toujours est-il que pour sa mise à jour de mi-carrière, le SUV compact ne se contente pas de se repoudrer le nez. Certes les boucliers sont redessinés, les projecteurs remaniés et les feux arrière totalement redessinés (devenant presque too much). Mais c’est dans l’habitacle que les évolutions sont les plus notables.

En effet, la planche de bord, auparavant entièrement en plastique dur bénéficie désormais d’une coiffe moussée, bien plus agréable à l’œil comme au toucher. Autre modification l’écran multimédia central (de 8 pouces à 9,3 pouces selon les versions), auparavant intégré, devient protubérant, alors que les commandes de clim sont repensées. Derrière le volant, l’instrumentation est entièrement digitale, quelle que soit la version, l’afficheur variant de 8 à 10 pouces en fonction de la finition.

La nouvelle planche de bord, dont la coiffe est moussée, se révèle de bien meilleure qualité que celle de l’ancien T-Cross. Les commandes de clim ont été modifiées également.

Le nouvel avant du T-Cross fait-il vieillir le précédent ? Pas vraiment, il est simplement différent, apportant un coup de frais. En revanche, les modifications apportées au cockpit se révèlent nettement plus tangibles. L’effet global est saisissant : grâce à ses nouveaux matériaux, on a l’impression que le T-Cross monte d’un coup en gamme.

Le coffre se signale par son volume important : de 385 l à 455 l selon la position de la banquette qui coulisse sur 14 cm. Il atteint même 1 281 l quand les sièges arrière sont repliés.

Vu l’encombrement extérieur, l’habitabilité du T-Roc se révèle excellente. Les places arrière, spacieuses, sont également confortables grâce à une banquette absolument pas conçue à l’économie.

Pour autant, il conserve la fonctionnalité qui a fait son succès : banquette arrière coulissant sur 14 cm, siège passager rabattable (offrant une longueur de chargement de 2,40 m) et excellent rapport encombrement/habitabilité. Se limitant à 4,13 m de long, le Volkswagen profite d’un coffre variant de 385 l à 455 l, selon la position des places arrière, atteignant même 1 281 l quand on a tout rabattu. De belles valeurs, surtout que les passagers postérieurs, outre une assise confortable, profitent d’un bel espace aux jambes, sauf quand la banquette est avancée au maximum. À noter aussi qu’on ne peut modifier l’inclinaison des dossiers arrière.

Une ambiance plutôt chic

Les sièges avant se signalent par leur grand confort, même si on aimerait une assise plus largement réglable.

Retour à l’avant, où le siège procure un confort et un maintien sans reproches, tandis que grâce à l’amplitude des réglages (volant ajustable en hauteur et en profondeur), chacun se concoctera une excellente position de conduite. L’écran central convainc par sa réactivité et son esthétique, et son ergonomie apparaît moins obscure que chez d’autres. Il profite aussi d’un Carplay sans fil, facile à activer. Devant soi, dans le T-Cross R-line, on découvre le grand combiné numérique, aux skins à la fois clairs et riches. On peut, par exemple, afficher tachymètre, compte-tours, et données de consommation que l’on balaiera d’un coup d’œil. On se demande pourquoi on ne peut obtenir une telle simplicité chez les concurrents : c’est pourtant simple de ne pas se tromper !

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Le combiné d’instrument haut de gamme de la version R-Line se révèle à la fois complet et très lisible.

Le nouvel écran central, protubérant, séduit par sa réactivité et ses menus relativement clairs. De plus, lors de notre essai, il n’a connu aucun bug.

Pression sur le bouton de démarrage, le 4-cylindres s’éveille en douceur. Modifiée, la DSG permet désormais des décollages en douceur : fini le petit bond qu’on observait parfois auparavant. Doté d’une direction légère et d’une visibilité périphérique très convenable, le SUV Volkswagen se pose en agréable compagnon urbain, alors que le rayon de braquage court facilite les manœuvres. Souple, le moteur reprend sans hésitation, un vrai plus pour les progressions citadines.

Sous le capot, l’offre de moteurs demeure modeste. Pas d’hybridation ni de diesel juste deux blocs, un 3-cylindres en 95 ch et 115 ch, et un 4-cylindres 1,5 l TSI en 150 ch, une nouveauté sur le T-Cross. Seul le moins puissant reçoit une boîte manuelle, mais se passe de la DSG à 7 rapports, imposée sur les deux autres. Le 1,5 l TSI, qualifié d’Evo 2 chez VW, bénéficie d’améliorations touchant à la désactivation de cylindres, qui agit désormais plus en douceur, commentaire qui vaut pour la DSG, dont la mécatronique repensée en améliore la progressivité lors des mises en mouvement. Le 1.5 bénéficie aussi d’un turbo à géométrie variable, alors que tous les blocs profitent d’autres évolutions, touchant au traitement des chemises de cylindres, désormais traitées au plasma. Cela permet de leur donner une surface plus à même de retenir un film d’huile, donc de faciliter les démarrages à froid et de réduire les frottements internes, l’huile étant désormais une 0W30. Cette réduction permettrait une économie d’1g/km de CO2 environ. Par ailleurs, les pistons et le vilebrequin sont modifiés, résistant désormais à de plus hautes températures.

Avec le restylage, le T-Cross reçoit la dernière évolution du moteur 1,5 l TSI, ce qui lui confère de belles performances, à défaut d’un plaisir particulier.

Cela se traduit par des émissions de CO2 variant de 128 g/km pour la TSI 95 à 135 g/km pour la TSI 150 DSG (de 5,7 l/100 km à 6 l/100 km en moyenne selon VW), ce qui demeure acceptable, d’autant que les performances sont intéressantes. Le poids raisonnable (de 1 254 kg en 95 ch à 1 326 kg en 150 ch) y est certainement pour beaucoup. La 95 ch atteint déjà 180 km/h, passant de 0 à 100 km/h en 11,2 s. La 115 ch, roule plus vite (192 km/h) mais accélère moins fort (0 à 100 km/h e, 11,3 s), alors que la 150 ch met tout le monde d’accord. En effet, elle pointe à 200 km/h, et franchit les 100 km/h en 8,4 s.

Pour le reste, rien ne change : le T-Cross conserve bien évidemment la plateforme MQB A0, associée à des jambes McPherson à l’avant et un essieu de torsion à l’arrière. Classique et bien suffisant à ce niveau de gamme.

Moteur performant mais sans caractère

Sur route, à mi-régime, le bloc délivre un bon punch, ce qui se traduit par d’excellentes reprises. La DSG, moins lente qu’on ne l’a connue au moment de rétrograder, sans perdre de sa douceur, contribue à l’agrément général. Pour sa part, le châssis séduit par sa sécurité, grip et équilibre ne pouvant être pris en défaut, alors que le volant remonte suffisamment d’informations. Comme souvent chez VW, les aides à la conduite agissent avec une certaine subtilité, de sorte qu’on ne se retrouve pas à les débrancher d’un doigt rageur. À cause des jantes de 18 pouces, on ressent toutefois quelques tressautements sur mauvaise route, qui s’estompent à mesure qu’augmente la vitesse. Et justement, avec sa puissance désormais relativement élevée, comment se comporte le T-Cross en conduite active ? Sur les routes sinueuses de l’Hérault, initialement, tout va bien, il tourne volontiers.

Les commandes au volant demeurent classiques donc bien plus pratiques que celle, haptiques, de la Golf 8.

Mais si on adopte une cadence pas exactement familiale, on constate que les pneus avant saturent vite, ce qui se traduit par des crissements puis un peu de sous-virage. On trouve aussi que le train avant manque un poil de précision, voire de motricité. Chose que j’avais déjà constatée en Espagne avec le Seat Ateca, le 1.5 TSI n’aime pas passer les 5 000 tr/min : il se met alors à brailler, et sa poussée se tarit. En mode Sport, la direction gagne un chouïa en fermeté et la boîte en réactivité, mais cela reste dans la nuance. En clair, le T-Cross n’est pas fait pour l’attaque, même gentille, dans le virolos, surtout que les freins, certes puissants et faciles à doser, chauffent vite, avec à la clé de mauvaises odeurs. Dommage.

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Sur route, le VW T-Cross 1.5 TSI présente de bonnes performances et un comportement parfaitement sûr. Cela dit, en virage serré, le train avant sature vite et la motricité vient à manquer.

En clair, le Volkswagen préfère une conduite tranquille, où il pourra faire étalage de son bon silence de fonctionnement et de son confort appréciable, tout en consommant peu. En moyenne, on peut facilement tomber sous les 6,5 l/100 km. Mais si on se cantonne à ce type d’utilisation, il n’y a aucun intérêt à opter pour le 1.5 TSI, 2 200 € plus cher que le 1.0 TSI 115 ch à équipement égal.

Vu l’encombrement extérieur, l’habitabilité du T-Roc se révèle excellente.

L’entrée de gamme Life, facturée 25 790 € avec le TSI 95 et 28 660 € en TSI 115 DSG, offre déjà une belle panoplie. Clim, vitres et rétros électriques, volant multifonctions, régulateur de vitesse actif, jantes en alliage de 16 pouces, éclairage et essuie-glaces automatiques, aides à la conduite Travel Assist, écrans digitaux, réplication de smartphone sans fil, banquette coulissante, siège avant droit rabattable, système audio et radars de stationnement avant/arrière sont de série.

Le coffre se signale par son volume important : de 385 l à 455 l selon la position de la banquette qui coulisse sur 14 cm. Il atteint même 1 281 l quand les sièges arrière sont repliés.

Pour le lancement, la série spéciale Edition, au même prix que la Life (mêmes motorisations), ajoute la peinture métallisée, la caméra de recul, les jantes de 17, les vitres arrière surteintées ou encore le démarrage sans clé.

Facturée 1 160 € de plus que la Life, la Life Plus complète la dotation de sièges à réglages lombaires, de la clim auto bizone, de la caméra de recul et du GPS avec fonctions streaming et internet. Elle s’applique aux TSI 95 et TSI 115 DSG.

Le combiné d’instrument haut de gamme de la version R-Line se révèle à la fois complet et très lisible.

En ajoutant 2 280 € face à la Life Plus (réservée aux TSI 115 DSG et TSI 150 DSG), on accède à la Style aux jantes de 17 Manila, au Digital Cockpit Pro (10,25 pouces), au démarrage sans clé, aux projecteurs matriciels à LED, aux antibrouillards avant, au GPS avec streaming et radio via internet, à la recharge de smartphone par induction, aux sièges avant Confort, à l’éclairage d’ambiance voire aux barres de toit argent anodisées.

Enfin, affichée 310 € de plus que la Style (avec les mêmes motorisations), la R Line ajoute les boucliers spécifiques, les vitres arrière surteintées ou encore les jantes de 17 Valencia.

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Le point techno

Toutes les T-Cross bénéficient du Travel Assist, capable de gérer la conduite de façon semi-autonome en contrôlant le suivi de file mais aussi la vitesse, non seulement en fonction du véhicule suivi mais aussi des évènements sur le parcours, tels que les ronds-points, les virages et les entrées en agglomération, où la voiture ralentira automatiquement. Rare à ce niveau de gamme, mais le fait que le T-Cross ralentisse en virage quand on effectue un dépassement, sur une 4-voies, est parfois très agaçant.

Equipements et options

Version : (2) 1.5 TSI 150 START/STOP R-LINE DSG7

Equipements de sécurité

• Airbags latéraux AV

• Airbags rideaux AV/AR

• Alerte de perte de pression des pneus

• Projecteurs antibrouillard AV avec éclairage statique d'intersection

• Système Front Assist avec fonction de secours en ville et détection des piétons :

• Correcteur électronique de trajectoire ESP, système d'antiblocage de roues ABS, EDL, EDTC,

• Oeillets d’arrimage ISOFIX (dispositif pour fixation de 2 sièges enfants sur les places extérieures

• Projecteurs IQ.Light – Matrix LED avec feux de jours à LED:

• Aide au démarrage Hill-Hold

• Keyless Access – Système de verrouillage/déverrouillage sans clé et démarrage avec bouton start/stop

• Airbags frontaux AV conducteur et passager

• Témoin d’alerte de niveau de lave glace

• Régulateur de vitesse adaptatif ACC avec limiteur de vitesse

• Feux AR de brouillard

Equipements de confort

• Accoudoir central AV

• Direction assistée

• Vitres AV et AR électriques

• Siège passager AV rabattable

• Sièges conducteur et passager réglables en hauteur

• Vitres AR et lunette AR surteintées à 65 %

• Ordinateur de bord multifonction

• Rétroviseur intérieur jour/nuit automatique

• Climatisation automatique Climatronic bi-zone avec filtre anti-allergène, réglable séparément

• Interface téléphone Bluetooth

• Dossier de banquette AR rabattable 2/3 -1/3

• Oeillets d’arrimage ISOFIX (dispositif pour fixation de 2 sièges enfants sur les places extérieures

• App-Connect sans fil, affichage et contrôle via l'écran tactile de la voiture

• Siège AV confort avec réglage lombaire

• Volant multifonction cuir avec palettes au volant

• Réception radio numérique DAB+

• Appuis-tête AR (3) et ceintures de sécurité 3 points (3) sur la banquette AR

• Ceintures de sécurité automatiques AV 3 points à enrouleur, réglables en hauteur, avec

• Rétroviseurs extérieurs réglables, rabattables et dégivrables électriquement

• Boîte de rangement sous siège passager AV

• Rear view: Plus qu’une caméra de recul, elle affiche des indications visuelles sur l’écran central

• Système Navigation & Infotainment “Discover Media” avec “Services de streaming et radio via

• Avertisseur de non bouclage des ceintures de sécurité

• Banquette AR coulissante sur 14 cm

• Régulateur de vitesse adaptatif ACC avec limiteur de vitesse

• Park Pilot: radars d’aide au stationnement AV/AR avec signaux acoustiques

Esthétique / Carrosserie

• Sellerie tissu

• Jantes alliage léger 6,5J x 17 “Valencia” argent, pneumatiques 205/55 R17

• Peinture unie

Autres équipements

• Essuie-glace AR

• Pommeau du levier de vitesse cuir

• Miroir de courtoisie sur les pare-soleil

• Inserts décoratifs sur le tableau

• Câble adaptateur USB-C vers USB-A

• Fatigue Détection : système de détection de fatigue du conducteur

• Capteur de pluie avec essuie-glace automatique

• Kit de dépannage : compresseur 12 V et produit d'étanchéité de pneu

• Réglage dynamique du site des phares

• E-call service: Appel d'urgence manuel ou automatique

• Rampes de pavillon argent

• Poignée de frein à main en cuir

• Lane Assist: Assistant de maintien de trajectoire:

• Assistant de maintien de voie Lane Assist

• Chargeur de smartphone par induction

• Tapis de sol AV et AR

• Digital Cockpit Pro : combiné d’instruments entièrement digital haute résolution couleur de 10,25″,

• Eclairage d'ambiance et de plancher AV

• Assistant de conduite semi-autonome ‘Travel Assist’:

• 2 interfaces USB C à l'AV et 2 ports USB-C de recharge à l'AR

• Système Start/Stop avec dispositif de récupération de l'énergie au freinage

• Pare chocs spécifique R-Line

Options disponibles

• Dispositif d’attelage amovible

  860 €

• Extension de garantie 3 ans (2 ans + 1 an supplémentaire) ou 60000 kms

  180 €

• Extension de garantie 3 ans (2 ans + 1 an supplémentaire) ou 90000 kms

  255 €

• Extension de garantie 4 ans (2 ans + 2 ans supplémentaires) ou 40000 kms

  280 €

• Extension de garantie 4 ans (2 ans + 2 ans supplémentaires) ou 80000 kms

  425 €

• Extension de garantie 4 ans (2 ans + 2 ans supplémentaires) ou 120000 kms

  575 €

• Extension de garantie 5 ans (2 ans + 3 ans supplémentaires) ou 50000 kms

  440 €

• Extension de garantie 5 ans (2 ans + 3 ans supplémentaires) ou 100000 kms

  680 €

• Extension de garantie 5 ans (2 ans + 3 ans supplémentaires) ou 150000 kms

  1040 €

• Extension de garantie 3 ans (2 ans + 1 an supplémentaire) ou 30000 kms

  130 €

• Sélection du profil de conduite

  170 €

• Roue de secours à encombrement réduit, outillage de bord et cric (vitesse limitée à 80 km/h)

  130 €

• Sièges AV chauffants

  410 €

• Système Navigation & Infotainment “Discover Pro” avec “Services de streaming et radio via Internet”

  740 €

• Jantes alliage léger 7J x 18 “Misano”, pneumatiques 215/45 R18

  400 €

• Peinture métallisée Bleu Clair

  600 €

• Peinture nacrée Noir Intense

  600 €

• Peinture unie Blanc Pur

  300 €

• Peinture unie Gris Ascot

  300 €

• Peinture métallisée Rouge Roi

  800 €

• Peinture métallisée Reflet d’Argent

  600 €

• Peinture métallisée Gris Cendré

  600 €

La concurrence : riche et impitoyable

Le T-Cross fait face à une concurrence dense et souvent affûtée parmi les SUV urbains bénéficiant au maximum d’une hybridation légère. Cela va de la Citroën C3 Aircross (100 ch, dès 23 250 €) à la Skoda Kamiq (95 ch, dès 23 900 €) en passant par la Hyundai Bayon (100 ch, dès 23 600 €), la Kia Stonic (100 ch, dès 22 490 €), l’Opel Crossland (100 ch, dès 24 850 €), la Peugeot 2008 (100 ch, dès 25 440 €), la Renault Captur (100 ch, dès 25 800 €), et la Seat Arona (95 ch, dès 20 990 €). Le T-Cross se situe honorablement, grâce à un combo fonctionnalité/finition/compacité très finement établi. Mais son choix restreint en matière de motorisations constituera un handicap certain, surtout face à un Renault Captur tout aussi pratique et capable de rouler au GPL.

A retenir : homogène mais sans argument décisif

Le restylage n’occasionne qu’une hausse des prix très modérée, environ 300 €, malgré une jolie hausse de la qualité perçue. Toutefois, on ne saurait oublier qu’en 2019, le T-Cross débutait à 20 310 € avec un équipement et une motorisation proches de celles du modèle 2024… mais la concurrence a suivi un mouvement similaire. Quoi qu’il en soit, le VW, compétitif, satisfait toujours autant par son homogénéité. Aucun défaut majeur ne l’affecte, tandis qu’on apprécie sa modularité, son rapport encombrement/habitabilité, son confort général, son équipement complet, ses qualités routières, ses bonnes performances, sa consommation raisonnable et son équipement et, désormais, sa finition. Cela dit, on peut regretter qu’aucune motorisation hybride, même light, ne soit proposée, sans même parler d’un diesel. Enfin, le nouveau 1.5 TSI, cher et bruyant à haut régime, n’apporte pas grand-chose compte tenu de l’usage auquel se destine le T-Cross : peut-être eût-il fallu l’associer à un châssis plus dynamique pour renforcer son intérêt.

Les prix

Caradisiac a aimé

• L’excellent rapport encombrement/habitabilité
• L’habitacle très pratique
• L’agrément de conduite
• La finition en nets progrès
• Les bonnes performances
• La consommation modérée
• Les aide à la conduite évoluées de série

Caradisiac n’a pas aimé

• Le moteur bruyant à haut régime (150 ch)
• La suspension ferme (150 ch)
• Le comportement peu agile
• Le choix de moteurs restreint
• Les prix un peu élevés

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Le Volkswagen T-Cross restylé (dès 95 ch, à partir de 25 790 €) est évalué dans la catégorie des petits SUV urbains non hybrides, qui comprend notamment :

– Citroën C3 Aircross (100 ch, dès 23 250 €)

– Hyundai Bayon (100 ch, dès 23 600 €)

– Kia Stonic (100 ch, dès 22 490 €)

– Opel Crossland (100 ch, dès 24 850 €)

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– Peugeot 2008 (100 ch, dès 25 440 €)

– Renault Captur (100 ch, dès 25 800 €)

– Seat Arona (95 ch, dès 20 990 €)

– Skoda Kamiq (95 ch, dès 23 900 €)

Les chiffres clés

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