L’électrification va prendre son temps chez Lamborghini, qui compte bien profiter au maximum avant de devoir ne compter plus que sur des batteries.
Retour aux sources avec une GT électrique
Impossible toutefois d’échapper totalement à l’électrification et la marque transalpine y viendra en revenant à ses premières amours, avec une GT sous la forme d’un coupé 2+2. Ce type de carrosserie n’a plus été utilisé depuis 1978 chez Lamborghini, date à laquelle l’Espada a quitté le catalogue pour ne plus y revenir. « Nous voulons que ce soit une voiture de tous les jours » a déclaré Winkelmann, pas seulement dédiée à de petits trajets mais aussi viable sur longue distance. Après tout, la première Lamborghini produite fut la 350 GT en 1964 et ce n’est qu’avec la Miura deux ans plus tard que la marque a été à jamais reconnue comme un constructeur de supercars. Pour ce qui est de l’architecture de gamme en revanche, Lamborghini ne souhaite pas chambouler l’ordre établi révèle edmunds.com. Il n’y aura donc pas de modèle « d’entrée de gamme » positionné en dessous de l’Urus, tandis que la future GT à batterie sera elle aussi plus chère que le SUV, même s’il faudra bien évidemment attendre d’en savoir plus pour se risquer à en deviner le prix.
Il faudra attendre 2028 pour voir la première électrique de Sant’Agata débarquer sur les routes, tandis que la prochaine génération de l’Urus aura droit elle aussi à une version 100 % électrique, qui arrivera dans la foulée, probablement en 2029. D’ici là, le développement des carburants synthétiques permettra peut-être d’assurer un futur au nouveau V12 hybride de la marque, bien que le défi pour rendre cette énergie à la fois rentable et abordable soit colossal.