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Mercedes Classe A restylée (2022) : ne rien changer, le meilleur calcul ?

Quatre ans après ses débuts en 2018, la Mercedes Classe A est toujours en pleine forme. Etape classique à ce stade de son cycle de vie, l’heure du restylage de mi-parcours a pourtant sonné pour la compacte de l’Etoile et apporte de menus ajustements. Techniquement, peu de changements hormis une nouvelle interface média et la généralisation de l’hybridation douce sur les blocs essence. Le look ne bouge guère plus.

Finalement absent du Mondial de Paris 2022 qui débute le 17 octobre, Mercedes avait pourtant de quoi ne pas venir les mains vides. En plus du EQE SUV, principale nouveauté de cette année pour le constructeur, il se passe aussi des choses du côté de la Classe A (et du monospace Classe B, partageant la même plate-forme pour rappel). Moins spectaculaire évidemment, mais la compacte reste l’un des moteurs commerciaux Mercedes (en tête des ventes de la marque en Europe).

Lancée début 2018, cette quatrième génération de Classe A (seconde, depuis qu’elle est devenue vraie compacte et a abandonné ses atours de petit monospace) n’avait finalement guère besoin de grosses retouches pour rester dans le coup. Technologiquement loin devant ses rivales Audi A3 et BMW Série 1 à son lancement, elle avait surtout réussi à faire oublier les deux gros griefs reprochés à sa devancière de 2012 : qualité perçue indigne et prestations routières en demi-teinte. La Classe A était donc devenue une vraie compacte premium aboutie.

La mise à jour la plus visible (mais très limitée !) porte sur le traitement de la face avant. L’intérieur des optiques gagne avec une rampe de Leds rectiligne, et le double bosselage de capot évoque sa grande sœur Classe C. Idem pour les feux arrière, retouchés avec parcimonie.

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Interface MBUX revue, et dose de micro-hybridation

L’un des atouts de la Classe A, et d’une bonne partie de la gamme Mercedes actuelle, concerne le contenu digital et notamment la spectaculaire interface MBUX (ici, toujours composée de deux écrans de 10,25 p). Relativement bien pensée, pour une fois, en matière d’ergonomie et de navigation entre les multiples fonctionnalités. Pour un système tactile s’entend… On a connu pire. Là encore, le progrès est marginal et porte sur le logiciel du système, optimisé en matière “d’intelligence artificielle” (notamment la mémorisation des habitudes de conduite et d’utilisation). Notons tout de même l’arrivée d’une identification par empreinte digitale permettant de charger ses données personnelles, selon l’utilisateur (préférences de climatisation, d’itinéraires, carnet d’adresses, réglages de siège…).  Ajoutons-y un nouveau volant hérité des Classe C et E (avec le gros moyeu central et les commandes haptiques), la disparition du pad central tactile, et l’habitacle reste quasi inchangé.

Côté motorisations, la principale nouveauté concerne les blocs essence qui reçoivent une micro-hybridation, assurée par un alterno-démarreur et un réseau de bord 48V. La puissance du 4 cylindres 1,3 l turbo reste inchangée (136 ch pour la A180, 163 ch pour la A200), mais les performances en relance profiteront tout de même d’un léger surcroit de punch grâce à un boost ponctuel de 14 ch. L’intérêt est surtout de grappiller quelques décilitres à la pompe… et d’abaisser le grammage CO2 (133 g minimum dans les deux cas, soit un malus débutant à 170 €). Toujours en essence, on note que l’entrée de gamme A160 disparait du catalogue, de même que la boite mécanique. Seules des transmissions automatiques double embrayage (7 ou 8 rapports selon motorisations) sont désormais présentes.

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L’hybride plug-in A 250e connait aussi une légère optimisation : la gestion de boite est revue, et le moteur électrique gagne quelques chevaux (109 ch désormais). La puissance combinée totale reste toutefois identique (218 ch). L’autonomie électrique progresse, en revanche, et grimpe jusqu’à 70 km (soit 8 km de gagnés) voire 81 km en homologation WLTP urbaine. Enfin, les gros rouleurs pourront toujours se rabattre sur deux Diesel : les A 180d (116 ch) et A 200d (150 ch) restent au catalogue, sans modification.

Arrivée prévue dans le courant de l’automne, avec une ouverture des commandes (et annonce des tarifs) attendue pour fin octobre.

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