Pour son restylage, la quatrième génération de Mercedes Classe A n’a pas ressenti le besoin de tout changer. Seuls les spécialistes du modèle verront les modifications esthétiques au premier coup d’œil. L’évolution est surtout technique, notamment avec l’arrivée d’une hybridation légère 48V.
- Un look à peine modifié
- Un système multimédia peaufiné
- De l’hybridation légère en renfort
- Un choix de moteurs et de transmission réduit
- Plus de finition d’entrée de gamme
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Pour son restylage de mi-carrière, la quatrième génération de Classe A se contente de changements très discrets. Elle reste disponible en carrosserie berline quatre-portes à malle ou cinq-portes à hayon.
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Dans une gamme de Mercedes compactes appelée à se réduire à l’avenir, la Classe A peut sembler être le modèle le plus à l’abri. Du moins dans sa version cinq-portes à hayon, qui fait partie des meilleures ventes de la marque en Europe. Mais l’actuelle génération a déjà fêté son quatrième anniversaire au printemps dernier. Il est donc temps pour elle de s’offrir le traditionnel restylage de mi-carrière. Ce lifting, qui concerne aussi la carrosserie Berline quatre-portes, fera le délice des amateurs de jeu des sept différences, tant les changements esthétiques sont discrets.
Un look à peine modifié
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La grille de calandre s'orne d'une multitude de petites étoiles Mercedes et les feux de jours diodes deviennent rectilignes.
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L'intérieur des feux arrière a évolué, avec une partie blanche beaucoup plus réduite et une signature lumineuse inédite.
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Les nouveautés les plus visibles sont l’arrivée d’un double bossage sur le capot et d’une multitude de mini-étoiles Mercedes sur la grille de calandre. Les phares sont également retouchés, de manière plus subtile. Pour les identifier, observez les feux de jour à diodes, désormais constitués d’un seul trait. Quant à la poupe de cette Classe A restylée, elle profite d’un diffuseur redessiné et d’optiques à la signature lumineuse inédite, dans lesquelles la partie blanche a quasiment disparu. Les variantes sportives AMG A 35 et A 45 S profitent, elles, de ce lifting pour arborer un faciès similaire. La moins musclée des deux a donc désormais droit à des barres verticales sur sa calandre, qui étaient auparavant réservées à sa grande sœur.
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Un système multimédia peaufiné
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La planche de bord garde le même dessin, mais les affichages des deux écrans sont revus.
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Toujours spectaculaire avec ses deux écrans juxtaposés dépourvus de casquette, la planche de bord n’est pas davantage métamorphosée. Même la taille maximale de ces deux dalles stagne à 10,25 pouces. En revanche, les divers affichages de l’instrumentation numérique ont été modifiés. Même topo pour le système multimédia, qui gagne en outre quelques nouveautés techniques. Annoncé comme plus performant qu’auparavant, il est désormais capable de gérer Android Auto et Apple CarPlay sans fil. Ce qui n’a pas empêché Mercedes d’ajouter une prise USB-C supplémentaire. Déjà parmi les plus efficaces du marché, la commande vocale de la Classe A aurait aussi été peaufinée. Elle permet à présent d’activer certaines fonctions sans avoir besoin de prononcer « Hey Mercedes » à chaque fois. De quoi rendre superflu l’ancien pavé tactile, qui passe à la trappe. Un guide touristique capable de faire découvrir des centaines de points d’intérêt a même été ajouté, mais il ne fonctionnera qu’en Allemagne dans un premier temps. Alors qu’il faudra patienter au moins jusqu’au premier trimestre 2023 pour que le conducteur puisse s’identifier au moyen de son empreinte digitale. On note par ailleurs l’arrivée d’un volant aux branches dédoublées et à commandes tactiles, comme sur les grandes Mercedes. Enfin, certaines aides à la conduite ont vu leur fonctionnement amélioré. C’est notamment le cas du maintien dans la file, qui pouvait se montrer assez brutal jusqu’ici.
De l’hybridation légère en renfort
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Sous le capot, seule la plus sage des deux versions AMG profite d'une inédite hybridation légère.
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Les changements les plus importants se trouvent en réalité sous le capot. Toutes les versions essence, hormis la sulfureuse Mercedes-AMG A 45 S de 421 ch, reçoivent une hybridation légère en 48V. Elles ont ainsi été dotées d’un alterno-démarreur capable de délivrer 10 kW (environ 13,6 ch) pour épauler les quatre-cylindres thermiques dans certaines phases. Pas de quoi rouler en tout électrique pour autant, ni réduire les consommations de manière drastique. Les émissions de CO2 annoncées restent quasiment identiques à celles du modèle actuel. La Mercedes-AMG A 35 S de 306 ch doit donc se préparer à écoper un malus écologique de 11 488 € minimum, selon le barème 2023. Mais l’alterno-démarreur devrait au moins améliorer la disponibilité à bas régime et rendre le fonctionnement du Stop & Start beaucoup plus transparent.
Un choix de moteurs et de transmission réduit
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Ici au premier plan, l'AMG A 45 S revendique toujours 421 ch, contre 306 ch pour l'A 35.
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Malgré un moteur électrique plus puissant de 5 kW, la Classe A 25 e hybride rechargeable garde les mêmes 218 ch cumulés qu'avant le restylage.
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La déclinaison hybride rechargeable A 250 e n’est pas oubliée. Même si elle conserve ses 218 ch cumulés, elle reçoit un moteur électrique plus puissant de 5 kW, soit 80 kW au total (environ 109 ch). Elle gagne aussi un chargeur capable de grimper jusqu’à 11 kW en courant alternatif, au lieu de 7,4 kW auparavant. Tout en annonçant une autonomie en mode électrique qui grimpe de 62/73 km à 70/81 km, malgré une batterie toujours donnée pour 15,6 kWh. Dans ce contexte, le diesel fait clairement office de parent pauvre. En particulier en France, où la version 220 d de 190 ch ne sera plus importée. Il ne restera donc que les 180 d et 200 d, animée par un deux-litres de respectivement 116 ou 150 ch. En essence, Mercedes fait également un peu de ménage. Fini la A 160 de 109 ch, ainsi que la A 250 4Matic de 224 ch. Dans la gamme « normale », seules subsistent la A 180 de 136 ch et la A 200 de 163 ch. Ces deux tractions sont animées par le même quatre-cylindres 1.3 turbo partagé avec le groupe Renault. Elles demeurent coiffées par deux variantes musclées Mercedes-AMG à transmission intégrale, la A 35 de 306 ch, disponible aussi bien en Berline quatre-portes qu’en cinq-portes, et la A 45 S de 421 ch, seulement proposée avec hayon. Les rares versions à boîte mécanique survivantes sont également supprimées dans l’Hexagone. Désormais, toute la gamme reçoit une transmission automatique à double embrayage, dotée de sept ou huit rapports selon la motorisation.
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Plus de finition d’entrée de gamme
Mais il y a aussi une diminution du nombre de finitions. Sur notre marché, la Classe A renonce en effet à sa version de base Style Line, qui se contentait notamment de deux écrans 7 pouces. Il ne reste donc que les variantes Progressive et AMG Line, en plus des A 35 S et A 45 S à l’équipement spécifique. La dotation de série sera ainsi plus riche qu’auparavant… et les prix devraient en profiter pour grimper de manière notable. Restez connectés sur L’argus.fr pour être sûr de découvrir ses nouveaux tarifs dès qu’ils seront communiqués par Mercedes. Les carnets de commande s’ouvriront fin octobre pour de premières livraisons début 2023.
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La Mercedes Classe A avant son restylage.
Thomas Antoine
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La Mercedes Classe A avant son restylage.
Thomas Antoine
