- 1 – Volkswagen Golf I GTI Oettinger
- 2 – Volkswagen Golf II G60 Limited
- 3 – Volkswagen Golf III VR6
- 4 – Volkswagen Golf IV R32
- 5 – Volkswagen Golf R
Volkswagen a fêté cette année les 50 ans de sa Golf. L’emblématique compacte a littéralement créé une catégorie automobile à elle seule, grâce à la Golf GTI. Le constructeur allemand n’a pas manqué d’idées pour faire de la Golf une compacte performante. Voici ses versions officielles les plus diaboliques jamais commercialisées.
Référence majeure de la catégorie des compactes, la Volkswagen Golf a vu son trône menacé par de nombreuses rivales, notamment sportives, depuis l’existence de la première GTI. Focus sur les réponses les plus méchantes de l’une des voitures les plus vendues de l’histoire de l’automobile, génération par génération.
1 – Volkswagen Golf I GTI Oettinger
Volkswagen lance en 1974 la Golf GTI. La frêle compacte devient musclée et performante grâce à un gros moteur sous le capot. Le succès fut au rendez-vous pour Volkswagen, avec la GTI, qui n’a cessé d’inspirer les préparateurs des années 80. Par l’intermédiaire de VAG France, l’un d’entre eux offrira un superbe cadeau au marché français : Oettinger.
La Golf GTI se retrouve parée d’un kit carrosserie BBS, de jantes ATS spécifiques et de badges « 16 Soupapes » autour de la carrosserie. Le plus important se passe sous le capot. Le préparateur allemand installe une culasse à 16 soupapes sur le moteur de la Golf GTI. Le 4 cylindres 1.6 passe de 110 à 136 ch. Le bloc propose plus de punch, d’allonge et de puissance, dans une auto qui pèse moins d’une tonne : les plus téméraires pouvaient aisément bloquer le compteur à 200 km/h ! Pour beaucoup, la GTI Oettinger représente le saint-Graal de toutes les Golf GTI de première génération.
2 – Volkswagen Golf II G60 Limited
Pendant une courte période, Volkswagen a effectué des recherches sur le compresseur à spirales, ou « G-Lader ». Sa forme d’escargot a donné la lettre correspondante à ladite pièce. Quant au numéro, il renseigne sur la largeur des spirales : 40 ou 60 mm. Toute la gamme en fut dotée : Polo (G40), Corrado, Passat, et bien sûr, la Golf (G60). Son avantage était considérable : pas de trous en-dessous de 3.000 trs/min et une puissance continue jusqu’à la zone rouge. La Golf recevait cet escargot associé à un 4 cylindres 1.8 de 160 ch. Mais la version Limited va encore plus loin.
Editée à 70 exemplaires, la G60 Limited se démarque par une peinture unique, une calandre à deux feux entourée d’un liseré bleu, des badges « Limited » sur la face avant et la malle arrière et des jantes BBS.
A l’instar de la GTI Oettinger, le plus gros du travail a été réalisé sous le capot. Le 4 cylindres 16 soupapes de la G60 est poussé à 210 ch ! Il était associé à une boîte manuelle à 5 rapports et récupérait la transmission 4 roues motrices de la Rallye. Le 0 à 100 km/h était balayé en 6,4 s pour 247 km/h en vitesse de pointe. La G60 Limited était tout simplement la plus rapide et la plus puissante Golf de production jamais fabriquée !
S’il existe une zone réservée aux Golf les plus ultimes, la G60 Limited y entre en catégorie VIP. Cette série spéciale est considérée comme la plus rare et la plus chère de toute l’histoire des Golf. Aujourd’hui, les rares exemplaires préservés s’échangent contre plus de 100.000 euros !
3 – Volkswagen Golf III VR6
Le VR6 2.8 développe 174 ch dans sa première itération. Il est réalésé à 2.9 et poussé jusqu’à 190 ch sur ses dernières années, en version « syncro » à 4 roues motrices. Ce bloc a été installé dans la baie moteur de la Vento, du Corrado, de la Passat et du Sharan. Elle atteignait les 100 km/h en 7 s tout rond, pour 226 km/h en vitesse maxi.
Extérieurement, la Golf III VR6 se différencie peu d’une GTI classique. Seuls ses badges VR6 sur l’aile arrière et ses jantes spécifiques trahissent la présence d’un autre moteur sous le capot. La VR6 est surtout reconnaissable à son bruit rauque et mélodieux, pour peu qu’une ligne d’échappement libérée y soit installée. Tantôt voiture de voyou, tantôt bourgeoise à gros moteur, la Golf III VR6 possédait une réputation sulfureuse à l’époque. Elle possède encore aujourd’hui une grande cote d’amour parmi les fans du modèle.
4 – Volkswagen Golf IV R32
Les années 2000 prennent un tournant majeur dans la catégorie des compactes sportives. Le cap des 150 ch a été atteint par la plupart des concurrentes, qui proposent un comportement routier plus efficace que l’Allemande. Il fallait créer une catégorie au-dessus des GTI, quasiment bouchée. Moteur beaucoup plus gros, pic de puissance de 250 ch … on est bien au-dessus des GTI originales, réputées puissantes et légères ! Volkswagen participe à la naissance de ce segment en 2002, avec la Golf IV R32.
La Golf R32 prend des airs de maxi-Golf, grâce à un kit carrosserie spécifique. Boucliers avant et arrière spécifiques, jantes multibranches de 18 pouces, badges “R32” et double sortie d’échappement … tout est fait pour ne surtout pas ressembler à la fade GTI de son voisin ! Volkswagen a été particulièrement démonstratif à l’extérieur, et cela se voit encore plus sous le capot.
Celle qui devait naître sous la forme d’une série limitée à 2.000 exemplaires a finalement été éditée à plus de 10.000 unités à travers le globe. Un succès commercial majeur, à tel point que le même bloc sera reconduit plus tard dans la Golf V éponyme, avec 250 ch sous le capot.
5 – Volkswagen Golf R
La bataille de la puissance pousse les constructeurs à repousser leurs limites. Se tirer la bourre a un coût, tant dans l’ingénierie que dans le portefeuille. Fort de ses excellents résultats financiers, Volkswagen n’a pas peur d’aligner la monnaie pour faire de sa Golf la reine des compactes sportives. En 2009, la Golf VI R prend la suite de la R32.
Exit le V6 3.2 au son rocailleux : c’est un 4 cylindres 2.0 TSI turbo de 270 ch qui s’installe dans la baie moteur de l’Allemande. Ce tout nouveau bloc pouvait être associé à une boîte manuelle ou automatique DSG à double embrayage, toutes deux à 6 rapports. Cette cavalerie passe au sol via la transmission 4 roues motrices “4Motion”. L’exercice du 0 à 100 km/h est abattu en 5,7 s, pour 250 km/h autolimités.
Le succès est total : la Golf Volkswagen VI R est aussi polyvalente que la GTI, tout en étant largement plus véloce !
Aujourd’hui, la Golf arbore son badge R sur la 8ème génération. Boucliers avant et arrière plus agressifs, badges R, jantes de 19 pouces, aileron, diffuseur d’air intégrant deux doubles sorties d’échappement centrales … la Golf R ne laisse personne indifférent, sur son passage. Sous le capot, le même 4 cylindres 2.0 TSI turbo est reconduit, mais développe désormais 333 ch. De quoi se crêper correctement le chignon avec les Honda Civic Type R, BMW M135i, ou encore Ford Focus RS.
Aujourd’hui, chez Volkswagen, la recette est désormais connue depuis près de 10 ans : à la GTI le sport accessible à tous, à la R la puissance ultime.
