Ce fut l’un des gros sujets de l’été dernier, Renault allait se réorganiser, en se divisant, par la création d’une structure dédiée aux moteurs thermiques, et d’une autre dédiée aux électriques. On avait un peu hâtivement donné à la structure pour les moteurs essence et diesel, le nom de Horse, qui n’a rien de définitif, et une grosse surprise fut que Renault ne serait pas seul. Il allait s’associer à parts égales avec le chinois Geely. Les 2 parties avaient rapidement dit qu’elles étaient ouvertes à l’arrivée d’un autre partenaire, et le nom de Saudi Aramco avait circulé. C’est même vieux tout cela, puisque la première dépêche annonçant l’arrivée de la compagnie pétrolière saoudienne date du 1er septembre. Il n’y avait rien eu de nouveau depuis lors, jusqu’à ce que Saudi Aramco rende public cette semaine une lettre d’intention, exprimant son souhait de devenir actionnaire minoritaire dans cette société de production de moteurs essence et diesel, hybrides ou non hybrides.
Mais Saudi Aramco ne précise pas encore le montant de sa participation à venir, ni quelle proportion du capital il entend obtenir. Après plus de 6 mois de négociations, on attendait plus de détails… Sinon, pour ce qui est des fruits de cette collaboration, on suppose qu’elle pourrait conduire au développement de carburants synthétiques, même si l’objectif d’un tel carburant serait qu’il puisse remplacer l’essence fossile dans n’importe quelle voiture, neuve ou ancienne. C’est donc surtout de la chimie, pour trouver la molécule de synthèse qui soit la plus proche possible de celle de l’essence. La collaboration entre le pétrolier et les constructeurs auto serait assurément plus utile pour concevoir une meilleure essence, un meilleur gazole, des carburants dont la combustion serait plus propre. A suivre.
