Renault, Nissan et Mitsubishi ont de nouveaux projets communs

renault, nissan et mitsubishi ont de nouveaux projets communs

Les présidents de Renault, Nissan et Mitsubishi se sont réunis ce 6 décembre à Boulogne-Billancourt pour clarifier leur avenir.

Crédit photo : Renault renault, nissan et mitsubishi ont de nouveaux projets communs

Ils ont déballé la liste de leurs projets à venir, en Europe mais surtout dans les pays émergents

Crédit photo : Nissan renault, nissan et mitsubishi ont de nouveaux projets communs

Tout le monde y gagne, à commencer par Renault…

Crédit photo : Mitsubishi

Les présidents de Renault, Nissan et Mitsubishi, réunis ce 6 décembre à Boulogne-Billancourt, ont déballé la liste de leurs projets à venir, en Europe mais surtout dans les pays émergents. Tout le monde y gagne, à commencer par Renault…

Terminée l’alliance tripartite, désormais Renault, Nissan et Mitsubishi font cavalier seuls, mais continuent de collaborer sur des « projets communs ». C’est ce qui est ressorti de la réunion du conseil de l’Alliance, qui se réunissait ce mercredi 6 décembre à Boulogne-Billancourt, en présence des présidents des trois marques. Pour rappel, après plus de 20 ans de collaboration, Renault et Nissan avaient mis fin, plus tôt dans l’année, à leur alliance commune. Renault avait abaissé sa participation dans Nissan de 43% à 15%, pour s’aligner sur le Nippon, qui possède 15% de Renault, et par ailleurs 34% de Mitsubishi Motors.

Depuis, les deux partenaires ont fermé leur centrale d’achats commune (RNPO), suspendu le partage d’informations, et dissout officiellement l’Alliance, qui n’existe plus d’un point de vue juridique. Ils avaient toutefois indiqué vouloir continuer à collaborer sur d’autres projets, « en qualité de concurrents ». C’était précisément le but de cette réunion du 6 décembre : poser les contours de leur avenir.

Ampere et Horse comme fil d’Ariane

Première annonce, qui confirme ce qui avait été précédemment annoncé : Nissan va investir 600 millions d’euros dans Ampere, la nouvelle division de Renault spécialisée dans les technologies électriques, et Mitsubishi 200 millions d’euros. Nissan sera aussi client de Horse, l’autre nouvelle division de Renault, qui chapeaute les technologies thermiques et hybrides du groupe. Le Japonais recevra six familles de boîtes de vitesse et de moteurs, et 500 000 pièces par an pour 12 de ses usines.

Troisième annonce : Nissan investira dans la filiale d’économie circulaire de Renault (« The future is neutral »), qui reconditionne, à l’usine Refactory de Flins (78) des véhicules d’occasion pour les remettre sur le marché. De belles annonces, qui rassurent sur les rapports entre les deux géants de l’automobile, brouillés depuis plusieurs années, notamment à la suite de l’affaire Carlos Ghosn, en 2018.

13 nouveaux modèles développés en commun

Et ce n’est pas fini : le partage de plateformes et de modèles reste à l’ordre du jour. Commençons par Nissan. En Europe, Renault va lui mettre à disposition la plateforme et l’usine de sa future R5 (à Douai) qui permettront d’industrialiser la prochaine génération (électrique) de Micra. En Amérique du Sud, le Japonais produira pour Renault un pick-up Frontier rebadgé, en échange d’un petit pick-up fourni par Renault, sur la base du prochain Duster Oroch.

D’autres modèles communs sont prévus sur les segments A, B et C sur le continent, mais aussi en Inde où les deux partenaires disposent d’une usine d’assemblage, à Chennai. Du côté de chez Mitsubishi, qui profite déjà de deux modèles fournis par Renault en Europe (la Colt et l’ASX), deux modèles additionnels sont prévus, dont un clone du nouveau Scénic E-Tech. Au total, 13 nouveaux modèles doivent sortir de terre au sein des trois marques, avec aussi de futurs partenariats dans les véhicules utilitaires…

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