Après plusieurs semaines de perturbations de la circulation dues aux Jeux Olympiques et paralympiques de Paris, les Parisiens et Franciliens pourraient voir la vitesse maximale du périphérique abaissée à 50 km/h. Une mesure portée par la Maire de la Capitale, Anne Hidalgo.
Décidément, les Parisiens et Franciliens utilisateurs réguliers du périphérique ne sont pas à la fête.
Après un été et une rentrée perturbés par les Jeux Olympiques et paralympiques, les automobilistes et motards empruntant le périphérique parisien devraient voir la vitesse maximale de cet axe, très fortement emprunté (1,2 million de véhicules quotidiens) abaissée à 50 km/h.
Un abaissement avant tout justifié par l’édile comme une mesure de santé publique, la réduction de la vitesse permettant, selon la municipalité, de réduire la pollution de l’air parisien.
Une mesure qui fait débat à tous les étages
Une mesure qui fait toutefois l’objet de contestation, y compris chez les politiques, Patrice Vergriete, ministre des Transports, appelant la Maire de Paris à ne pas stigmatiser les utilisateurs du périphérique, dont 80 % ne sont pas parisiens. Un discours partagé par Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France qui avait précédemment annoncé : « Une fois de plus, on pénalise les Franciliens qui travaillent tard ou qui se lèvent tôt parce qu’ils viennent de loin ».
Une bataille politique à laquelle le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, pourrait aussi se mêler dans les prochaines heures.