Auto

Tavares veut "aider la classe moyenne à acheter des véhicules électriques"

Le Mondial de l'automobile est l'occasion pour certains se relancer, alors que la concurrence chinoise fait des ravages.

Alors que Stellantis enchaine les mauvais résultats, le directeur, Carlos Tavares, était présent au Mondial de l’auto 2024 de Paris afin de rassurer, rencontrer les autres grands acteurs du secteur et les politiques.

Avant de penser industrie, Carlos Tavares préfère penser aux acheteurs de 2024, qui hésitent à casser leurs tirelires pour s’offrir une voiture électrique.

“Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est penser au consommateur final., plus qu’à l’industrie. Il faut aider la classe moyenne à acheter des véhicules électriques au prix du thermique”, a-t-il déclaré au micro de Quotidien (TMC).

Avec le nouveau projet de loi de finance, la hausse du malus et la baisse des aides à l’achat d’un véhicule électrique, l’avenir ne semble pas radieux pour le monde de l’automobile.

“c’est un projet, un projet, ça se discute et ça s’améliore. Je pense qu’il va y avoir des ouvertures là-dessus. Je pense qu’il faut penser classe moyenne, il faut penser liberté de mouvement, il faut que cette dernière soit protégée. Si elle est sure, propre et abordable, on est alors tous contents.”

Motor1.com

Carlos Tavares accueille Macron au Mondial de l’Automobile de Paris 2024

Mais alors pourquoi le groupe Stellantis est-il aujourd’hui en difficulté ? Son directeur se justifie et pointe du doigt deux facteurs :

“C’est une superposition de deux facteurs, un facteur qui est une sévérisassions des conditions de marché et qui s’applique à tous et un plan marketing aux USA qui n’a pas fonctionné.” Et quand on lui demande si au final, tout ça ne serait-il pas de sa faute, Tavares rétorque au journaliste que “de toute façon tout ce qu’il se passe dans l’entreprise c’est de ma faute, par définition.”

Stellantis est aujourd’hui pointé du doigt, mais au final c’est tout un secteur qui est dans la crise et le groupe Renault n’y échappe pas. Toutefois, Luca De Meo, directeur du groupe, se montre plutôt positif, même quand le journaliste de Quotidien lui fait remarquer que la firme au losange a perdu 21 % à la bourse lors des six derniers mois.

“Oui, mais on était bien monté avant. Donc on se fait prendre dans le tourbillon actuel de l’automobile. Mais comparé aux autres on est pas mal, le but est de continuer à monter en puissance.”

Luca de Meo, PDG du groupe Renault

“Ça va être une période compliquée (baisse bonus et hausse malus), mais on contribue à relancer la situation.”

Lors du salon, l’italien a même prévu d’enfiler la veste de commercial et va dire au président de “lui acheter des voitures”, assurant qu’il est un commercial “très fort” même “l’un des meilleurs”.

Enfin, interrogé sur la concurrence chinoise, De Meo reconnait qu’ils ont pris de l’avance sur le reste du secteur.

“Sur le salon … c’est sûr qu’ils investissent (et prennent de la place) ! Il sont très avancés sur les batteries, c’est des compétiteurs redoutables.”

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