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Aito, Forthing, GAC, Hongqi, Skyworth : au Mondial de l’auto, ces nouvelles marques chinoises dévoilent leurs ambitions

aito, forthing, gac, hongqi, skyworth : au mondial de l’auto, ces nouvelles marques chinoises dévoilent leurs ambitions

Les nouvelles marques chinoises

Après BYD et Xpeng, les acteurs chinois se pressent au salon de Paris pour séduire la clientèle française, avec des produits parfois extravagants.

Après avoir vainement tenté leur chance en Europe à la fin des années 2000, puis durant les années 2010, les constructeurs chinois semblent avoir atteint un certain degré de maturité pour espérer briller sur le Vieux Continent. MG en est le plus bel exemple, depuis le retour en 2021 de la marque britannique passée sous pavillon chinois une dizaine d’années plus tôt. Sa maison mère SAIC peut se targuer, par exemple, d’avoir écoulé plus de 160 000 voitures en Europe, sur les 8 premiers mois de l’année. C’est plus compliqué pour BYD qui, sur la même période, n’a vendu qu’à peine plus de 24 000 unités, malgré le déploiement d’une ambitieuse campagne de communication lors de l’Euro de football, cet été, tandis que Xpeng monte timidement en cadence avec un peu moins de 3 500 voitures vendues. Pas de quoi entamer le moral de la multitude de marques chinoises qui s’apprêtent à investir notre marché, dans les prochains mois.

AITO

Connaissez-vous la marque Seres ? Ce constructeur venu de l’Empire du Milieu vous dit peut-être quelque chose puisqu’il est déjà présent en Europe depuis quelques années, sans véritablement convaincre. En témoignent les 404 malheureux exemplaires écoulés sur l’ensemble du territoire européen de janvier à août 2024. Une déconvenue à laquelle la marque souhaite remédier en lançant… une nouvelle marque. Davantage orientée premium, elle fut fondée en 2021 et collabore depuis étroitement avec Huawei, le géant de l’électronique, pour développer ses véhicules. Au Mondial sont dévoilés les modèles Aito 5, Aito 7 et Aito 9.

FORTHING

Si cette marque chinoise ne vous dit rien, vous avez probablement entendu parler de sa maison mère Dongfeng avec laquelle Peugeot, Citroën et Renault collaborent étroitement pour s’implanter en Chine, via des co-entreprises. Pour son arrivée en Europe, Forthing mise prioritairement sur un SUV 100% électrique répondant au doux nom de Friday, déjà présenté l’an dernier au salon de Munich. Long de 4,60 m, il vise la clientèle du Peugeot E-3008 via une motorisation de 204 ch mue par une batterie de 85,9 kWh promettant de parcourir 510 km WLTP.

GAC

L’un des plus anciens groupes automobiles chinois, né en 1954, fut l’un des premiers à nouer un partenariat avec un constructeur occidental. Peugeot, en l’occurrence, qui permit à ses 504 et 505 de s’écouler dans l’Empire du Milieu dès 1989. 35 ans plus tard, au tour de GAC d’investir le marché français, mais sans l’aide du Lion, en dévoilant un SUV 100% électrique dénommé Aion V s’allongeant sur 4,60 m et promettant une autonomie de 750 km… selon le standard d’homologation chinois CTLC. Une mesure qui s’abaissera probablement aux alentours de 650 km à la faveur d’une norme européenne WLTP plus rigoureuse.

HONGQI

Un énième constructeur chinois à Paris ? Pas n’importe lequel,  celui-ci devant sa renommée au développement de véhicules à destination des dignitaires du Parti Communiste. D’où la présence de l’impressionnante limousine Guoya (5,35 m de long, moteur V8 de 483 ch) sur son stand. Mais pour Hongqi, qui débarque en Europe, il est surtout question de signifier aux visiteurs du salon la diversification de ses activités, et particulièrement dans le domaine électrique, via la berline E-H7 (4,98 m de long) et les SUV E-HS7 (4,92 m) et E-HS9 (5,20 m). Trois beaux bébés en attendant l’arrivée probable, à moyen terme, de modèles plus grand public.

SKYWORTH

Pas moins de quatre nouveautés (Skyworth K, Q, Y et Hongtu) foulent la moquette du stand de cette jeune marque chinoise multipliant les effets d’annonce, ces derniers temps, comme l’ont relayés nos confrères de Numerama.com, parmi lesquelles la volonté d’ériger une usine en Europe. Mais c’est surtout l’une des sorties médiatiques de son patron Stephen Wong qui interpelle. De nombreux médias, dont CarNewsChina, lui prêtent cette curieuse déclaration : “L’achat d’une Skyworth permettrait à chaque propriétaire de prolonger sa propre vie de 30 ans supplémentaires.” Et d’ajouter : “Depuis que je conduis une voiture électrique Skyworth, mon hypertension, mon diabète et d’autres problèmes ont été guéris.” Une information que la marque s’est empressée de démentir.

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