Telle une verrue sur le nez, le mono essuie-glace du Tesla Cybertruck est la source de bien des railleries à cause de son intégration ratée.
À quoi bon dessiner un véhicule au design aussi extrême si l’intégration de l’essuie-glace profite de moins d’ingénierie que celui d’une Renault Twingo en 1993 ? À quoi se revendiquer d’une industrie spatiale et automobile de demain avec une solution aussi enfantine ?
Le pare-brise du Cybertruck est la pierre angulaire, dans tous les sens du terme, du pickup Tesla. D’une dimension jamais vue sur un véhicule civil, il n’a pas été altéré par un essuie-glace lors de ses phases de design. D’ailleurs, le concept-car présenté en 2019 en était dénué. Et à en croire les déclarations des ingénieurs en interne, son intégration a été la cause de bien des engueulades avec Elon Musk, le grand patron.
L’essuie-glace fragilise-t-il le pare-brise, lequel est ici fêlé ? Notez également les alignements de carrosserie anarchiques…
L’ennui, outre le manque d’esthétisme pourtant au centre du projet, est la piètre surface de balayage, le pare-brise étant trop grand. Il semblerait également que la rigidité de la caisse, ramenée à la surface du pare-brise et au logement du mécanisme d’essuie-glace, fragilise le verre. Sur la photo ci-dessus, on constate aisément qu’il est fêlé sur la zone de mariage.
Qui, enfin, des bruits aérodynamiques avec un tel appendice exposé au vent, même par beau temps ?