Bentley dévoile les secrets de fabrication de son moteur W12 dans l’usine de Crewe avant l’arrêt de sa production l’an prochain.
L’une des plus grosses cathédrales mécaniques du marché va fermer ses portes au grand public. Les normes environnementales et l’électrification de la gamme ont eu raison du 12 cylindres en W de Bentley, dont le dernier exemplaire sortira de l’usine en avril 2024.
Dernière danse mécanique
A la fin de l’assemblage, le bloc est transporté par un véhicule à guidage automatique. Il emmène chaque unité aux postes de travail pour que les techniciens puissent les compléter. Il en faut deux et quelques machines pour terminer un moteur. Même les roulements de bielle sont adaptés au poids de chaque tige avant l’installation sur le vilebrequin pour un moteur parfaitement équilibré !
La chaine Youtube Frame a bénéficié de cet ultime privilège en passant en détail la réalisation de son assemblage dans une vidéo très complète.
La culture du souci du détail
Le W12 a débuté avec 560 chevaux dans la Continental GT en 2002, pour cumuler à 750 canassons au cœur de la très récente Bentley Batur. Chaque exemplaire du moteur doit passer par 64 stations pour être complétée. Chaque station ne prend que neuf minutes pour accomplir sa tâche, et il faut un total de 127 minutes pour compléter une voiture. Au total, il s’est écoulé à plus de 100 000 unités en 21 ans de fabrication.
Assemblage du W12 de la Bentley Batur (750 chevaux)
L’usine de Crewe décarbonée d’ici 2030
L’objectif est de devenir climatiquement neutre, du début à la fin de la chaîne de fabrication à partir de 2030. Il est donc temps de profiter des derniers instants thermiques de la marque de luxe britannique.