La police d’Istanbul intègre à sa flotte 23 bolides de luxe saisis lors d’une opération contre un criminel. Ferrari 488 GTB, Bentley Continental GT… des véhicules qui intriguent, mais suscitent aussi des interrogations sur la pertinence économique de ce choix, notamment en termes d’entretien et d’impact environnemental.
Lors d’une cérémonie officielle, le ministre de l’Intérieur turc, Ali Yerlikaya, a dévoilé ces nouveaux bolides à la flotte de la police stambouliote. Ces bolides de luxe appartenaient à un criminel, Hakan Ayik, impliqué dans des activités illégales, y compris le trafic de drogue. Les véhicules saisis ont été affectés à la police locale.
Bien que cette initiative vise à renforcer l’image de la police comme à le fait parfaitement la police de Dubai, certains s’interrogent sur la pertinence économique de ce choix. Pourquoi ne pas avoir opté pour une vente qui aurait pu contribuer aux finances publiques ?
En effet, entre l’entretien coûteux d’une Ferrari et les besoins particuliers d’une Porsche Taycan Turbo S entièrement électrique, les coûts pourraient s’accumuler rapidement. Les préoccupations environnementales s’ajoutent également, étant donné que la plupart de ces supercars ne sont pas réputées pour leur économie de carburant.
