Pour l'instant, la vente en ligne est uniquement réservée au marché allemand.
À l’heure où le monde de l’automobile et celui du numérique se rejoignent, les canaux de ventes évoluent également. Les constructeurs commencent donc à tester le commerce en ligne, un commerce qui fonctionne évidemment extrêmement bien sur d’autres produits, et ce n’est pas Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde et patron d’Amazon, qui nous dira le contraire.
Volkswagen a décidé de prendre cette décision − elle sera bientôt étendue à d’autres marchés − car de nombreux clients semblent apprécier ce processus d’achat. “Les enquêtes montrent qu’environ deux tiers de nos clients souhaitent avoir la possibilité d’acheter une voiture en ligne”, explique Klaus Zellmer, membre du conseil d’administration, “Nous nous efforçons de rendre cette expérience aussi agréable que possible, tout comme lorsqu’ils se rendent chez le concessionnaire.”
Volkswagen ID.4 
Volkswagen ID.5
Klaus Zellmer expliqué : “la vente en ligne ne remplacera pas les concessionnaires. Nous avons besoin d’une bonne présence en ligne combinée à une présence locale forte et puissante assurée par nos concessionnaires. Les concessionnaires sont et resteront notre visage pour nos clients.”
D’ici quelques semaines, la Volkswagen ID.3 devrait rejoindre également le catalogue des modèles disponibles en ligne.
Certains jeunes constructeurs, mais aussi et surtout Tesla, proposent un parcours d’achat 100 % digital et, visiblement, cela semble fonctionner au vu des ventes de la firme américaine ces dernières années. Tesla dispose également d’un réseau, certes moins fourni que d’autres constructeurs, pour livrer et entretenir les voitures.
