- Que se passe-t-il chez Lotus ?
- 1. Lotus Seven (1957-1972)
- Lotus Seven
- 2. Lotus Elite (1957-1963)
- Lotus Elite
- 3. Lotus Elan (1962-1971)
- Lotus Elan
- 4. Lotus Cortina Mk1 (1963-1966)
- Lotus Cortina Mk1
- 5. Lotus Europa (1966-1968)
- Lotus Europa
- 6. Lotus Elite II (1974-1982)
- Lotus Elite II
- 7. Lotus Éclat (1975-1982)
- Lotus Éclat
- 8. Lotus Esprit (1976-1988)
- Lotus Esprit
- 9. Talbot Sunbeam Lotus (1979-1980)
- Talbot Sunbeam Lotus
- 10. Lotus Excel (1982-1992)
- Lotus Excel
- 11. Lotus Elan M100 (1989-1995)
- Lotus Elan M100
- 12. Opel Lotus Omega (1990-1992)
- Opel Lotus Omega
- 13. Lotus Elise S1 (1996-2001)
- Lotus Elise S1
- 14. Opel Speedster (2000-2005)
- Opel Speedster
- 15. Lotus 340R (2000)
- Lotus 340R
Que se passe-t-il chez Lotus ?
Lotus a le vent en poupe. Nouveaux investissements, nouveaux modèles, nouvel élan. Alors que la marque tant appréciée s’engage dans une nouvelle ère, il est opportun de revenir sur la façon dont elle en est arrivée là.
Le monde a peut-être changé depuis que Colin Chapman a épousé pour la première fois sa philosophie de conception consistant à ajouter de la légèreté, mais Lotus est restée largement fidèle à cette doctrine tout au long de son existence. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, voici 15 exemples fabuleux de la philosophie de Lotus.
1. Lotus Seven (1957-1972)
C’est le plus durable de tous les modèles Lotus. Elle a été conçue et lancée en 1957 comme l’incarnation ultime de l’éthique Lotus d’origine, à savoir la légèreté et la simplicité de l’ingénierie. Elle a été conçue comme une voiture de route qui pouvait également participer à des séries de courses dans le monde entier.
La voiture d’origine était équipée d’un moteur Ford de 1,2 litre qui développait 40 ch, mais qui, dans un véhicule aussi léger, offrait des performances intéressantes.
Lotus Seven
Cette version a ensuite été modifiée pour devenir la Super Seven plus puissante en 1962, et c’est ainsi qu’a commencé un processus d’ajustements et d’améliorations constants qui s’est poursuivi jusqu’à ce que Lotus vende les droits de la Seven à Caterham en 1973.
La voiture est toujours en production aujourd’hui, mais avec une puissance bien supérieure à 40 chevaux.
2. Lotus Elite (1957-1963)
L’Elite était censé avoir la dynamique de la Seven, mais avec l’utilité supplémentaire d’un toit.
Il était pionnier à l’époque car il était doté d’une carrosserie et d’un châssis en plastique renforcé de verre, avec un sous-châssis séparé pour la suspension et le moteur.
Lotus Elite
Le résultat est une voiture plus rigide et beaucoup plus légère que toutes ses concurrentes, ce qui permet d’obtenir de bonnes performances grâce au moteur Coventry Climax de 1,2 litre développant 75 ch. Mieux encore, la carrosserie offrait une meilleure protection aux occupants en cas d’accident.
Malheureusement, Lotus avait également fixé le prix de l’Elite à un niveau trop bas dans le but d’encourager les ventes, et a donc perdu de l’argent sur chaque voiture fabriquée.
3. Lotus Elan (1962-1971)
La Lotus Elan a servi de modèle aux modèles Lotus des trois décennies suivantes, car elle était dotée d’un châssis en acier recouvert d’une carrosserie en fibre de verre.
Elle était exceptionnellement avancée pour l’époque, car elle était équipée de freins à disque aux quatre coins, d’une suspension indépendante et d’une direction à crémaillère.
Lotus Elan
Sous le capot se trouvait le moteur Lotus Twin Cam, basé sur le moteur Ford Crossflow. Le reste du train roulant était également en grande partie d’origine Ford.
L’Elan originale pesait 680 kg, ce qui a certainement contribué à sa maniabilité et à ses performances, jugées meilleures que celles de la plupart de ses concurrentes.
4. Lotus Cortina Mk1 (1963-1966)
Dans le cadre du processus de développement de son propre moteur, Lotus était en contact étroit avec Ford, et lorsque le moteur a été achevé, Ford a demandé à Lotus de l’installer sur 1000 Ford Cortina pour l’homologation en course.
Lotus a donc équipé ces voitures non seulement du moteur mais aussi d’une boîte de vitesses provenant de l’Elan, tout en modifiant la suspension arrière et en introduisant des panneaux plus légers.
Lotus Cortina Mk1
Elle a reçu des critiques élogieuses et est devenue la voiture familiale sportive par excellence, même si des problèmes de fiabilité sont apparus. Néanmoins, elle est entrée dans l’histoire comme l’une des plus grandes voitures de Ford et Lotus.
5. Lotus Europa (1966-1968)
Avec l’Europa, Colin Chapman souhaitait se diversifier par rapport aux éléments mécaniques de Ford qui étaient jusqu’alors monnaie courante dans ses voitures.
Il a opté pour un moteur Renault de 1,5 litre de 82 ch pour sa nouvelle grande routière Europa.
Lotus Europa
Bien qu’elle ait été commercialisée comme une GT, son intérieur était plutôt spartiate, avec des vitres fixes et des sièges qui ne bougeaient pas. Le seul moyen d’ajuster la position de conduite était de déplacer les pédales, ce qui nécessitait des outils. Ce n’était pas l’idéal si vous étiez deux à vous partager la conduite.
Heureusement, les modèles S2 représentaient un progrès considérable en matière de confort, puisqu’ils étaient équipés de sièges réglables et même de moquettes.
6. Lotus Elite II (1974-1982)
Au début des années 1970, Lotus avait l’intention de monter en gamme, et l’Elite de deuxième génération était un exemple parfait des ambitions de la société.
Le style épuré était très éloigné de celui de toutes les Lotus précédentes, bien que le châssis soit un descendant de celui des modèles Elan et Europa.
Lotus Elite II
Lotus n’avait cependant pas oublié sa philosophie de légèreté et l’Elite pesait à peine plus de 1 000 kg. Si l’on ajoute à cela son moteur 2,0 litres de 155 ch, l’Elite offre des performances dignes d’une voiture de sport.
Cela tombe bien, car lorsqu’elle a été mise en vente en 1974, elle était considérée comme la voiture à quatre cylindres la plus chère du monde.
7. Lotus Éclat (1975-1982)
La Lotus Éclat était la sœur plus esthétique de la Lotus Elite. En effet, Lotus a failli appeler la voiture Elite Coupé avant de décider de lui donner son propre nom.
Sous le capot se trouvait un moteur de 2,0 litres développé par Lotus qui produisait 160 ch.
Lotus Éclat
Les freins à disque ne sont présents qu’à l’avant et les freins à tambour à l’arrière.
8. Lotus Esprit (1976-1988)
La Lotus Esprit est apparue sur les routes en 1976, et les ventes ont d’abord été lentes.
Mais le fait de mettre l’Esprit entre les mains de James Bond a été un coup de génie en matière de marketing, et les choses se sont rapidement améliorées.
Lotus Esprit
La tenue de route et la direction du modèle ont été unanimement saluées, et la voiture a été facilement capable de faire face à la puissance supplémentaire qui est apparue lorsque le modèle Turbo Esprit est apparu en 1980.
La carrosserie conçue par Giugiaro était vraiment cool et n’a pratiquement pas changé au cours des 12 années suivantes.
9. Talbot Sunbeam Lotus (1979-1980)
Lotus était réputée pour son ingéniosité, si bien que de nombreux constructeurs se sont tournés vers la société pour l’aider à transformer des modèles de base en quelque chose de plus spécial. Lotus avait besoin d’argent et acceptait volontiers ces projets.
L’une de ces demandes émanait de Chrysler, qui avait besoin d’une version plus performante de sa nouvelle voiture à hayon Sunbeam pour faire du rallye et augmenter ses ventes.
Talbot Sunbeam Lotus
Lotus a équipé la voiture de son célèbre moteur quatre cylindres de 2,2 litres et d’une suspension plus rigide.
La voiture a connu un énorme succès, tant dans la presse que dans le monde du rallye. Les critiques sont extrêmement positives et la voiture remporte le championnat du monde des rallyes en 1981. Malheureusement, la Sunbeam a été abandonnée peu de temps après.
10. Lotus Excel (1982-1992)
L’Excel était une version modernisée de l’Eclat pour séduire dans les années 1980. Lotus a attiré l’attention de Toyota lorsqu’elle a aidé la marque japonaise à développer sa Supra originale, et l’Excel est apparue après que Toyota a pris une participation importante dans Lotus.
Ainsi, alors que le moteur Lotus de 2,2 litres était présent, presque tout ce à quoi il était relié provenait de Toyota, dans le but d’améliorer la fiabilité de la voiture.
Lotus Excel
Les critiques de l’époque ont fait l’éloge de la répartition des masses (50/50) et de l’agilité de la voiture, l’un d’entre eux affirmant que la voiture se comportait si bien que “les autres constructeurs devaient l’envier”.
11. Lotus Elan M100 (1989-1995)
Au milieu des années 1980, Lotus était connue pour construire des voitures de sport assez coûteuses, mais la marque souhaitait revenir à ses racines avec un modèle petit, léger et bon marché.
Après une période de développement de trois ans et des essais approfondis, l’Elan de deuxième génération est apparue, équipée d’un moteur Isuzu et d’une traction avant. La bonne nouvelle, c’est que certains l’ont décrite comme la meilleure voiture à traction avant de tous les temps.
Lotus Elan M100
Cependant, les ventes ont été ralenties par le fait que Mazda venait de lancer le roadster MX-5, une voiture qui s’inspirait de la Lotus Elan des années 1960. La Mazda à propulsion arrière était sans doute une meilleure Lotus que la Lotus à propulsion avant et, grâce à la fiabilité typiquement japonaise, elle s’est avérée bien plus populaire.
12. Opel Lotus Omega (1990-1992)
Violateur de la loi ! Irresponsable ! ont titré les journaux. Un journal britannique a même lancé une campagne pour l’interdire.
Alors, pourquoi tout ce remue-ménage ? Après tout, il s’agissait d’une ennuyeuse berline Opel dans l’âme.
Opel Lotus Omega
General Motors souhaitait créer un produit d’appel pour attirer plus de clients que les prestigieuses marques allemandes. Les modèles Omega GSi ont donc été retirés de la chaîne de production et expédiés à Lotus, qui a agrandi le moteur à six cylindres en ligne à 3,6 litres et ajouté deux turbocompresseurs, entre autres améliorations.
Le résultat est une performance qui donnerait du fil à retordre à une Ferrari Testarossa dans une voiture pouvant transporter quatre personnes dans un luxe doublé de cuir.
13. Lotus Elise S1 (1996-2001)
Toute la marque Lotus a été créée sur la base de voitures petites, légères et relativement bon marché à l’achat et à l’utilisation, mais qui ont été légèrement diluées en cours de route.
Jusqu’en 1996, car c’est à ce moment-là que Lotus a retrouvé le sourire avec l’Elise. L’Elise est équipée d’un moteur Rover de 120 ch et ne pèse que 725 kg.
Lotus Elise S1
L’intérieur était décrit comme “simple”, il était l’essence même de ce qu’une Lotus devrait être. Colin Chapman aurait été fier.
Au cours des années suivantes, diverses éditions spéciales ont gagné en puissance, mais le caractère essentiel de la voiture est resté pur.
14. Opel Speedster (2000-2005)
La Lotus Elise originale a connu un succès fulgurant en raison de sa petite taille et de sa légèreté. Cependant, les lois sur les crash-tests ont évolué et la voiture d’origine n’était plus conforme, de sorte que Lotus a dû en construire une nouvelle. Lotus devait donc en construire une nouvelle. Mais elle n’avait pas d’argent.
GM, qui voulait son propre petit roadster à deux places, a payé Lotus pour qu’elle développe une nouvelle Elise, mais aussi pour qu’elle en construise une version Opel. C’est ainsi que le Speedster a vu le jour.
Opel Speedster
Son moteur de 2,2 litres était puissant et plus coupleux que le moteur Rover de l’Elise, et la tenue de route était tout aussi précise que celle de sa sœur.
La voiture a ensuite été équipée d’un moteur turbocompressé de 2,0 litres qui lui a permis d’atteindre une vitesse de pointe de 242 km/h. Malheureusement, elle a été abandonnée en 2005.
15. Lotus 340R (2000)
Si vous étiez Lotus et que vous aviez une petite voiture à deux places qui sortait des salles d’exposition, en particulier pour les clients qui la conduisent sur circuit, que feriez-vous ? Que feriez-vous ?
Eh bien, vous feriez une version piste encore plus brute et intransigeante de cette petite biplace, créant ainsi l’une des meilleures machines de piste de tous les temps.
Lotus 340R
La 340R reprenait tout ce qu’il y avait de bien dans l’Elise, et se débarrassait des éléments inutiles qui ne faisaient qu’ajouter du poids. Même des éléments comme le toit et les portes !
Avec un rapport poids/puissance de 252 ch pour 1000 kg, la 340R était une machine rapide, une sorte de Lotus Seven de l’ère moderne. Nous voici donc revenus à notre point de départ.
