La version 2025 de la Corvette ZR1 profitera d’un V8 biturbo affichant plus de 1000 chevaux, le tout sans s’encombrer avec l’hybride.
Les supercars thermiques font de la résistance. Alors que nous pensions avoir vu les dernières naître ces derniers temps, et bien Chevrolet se paie une dernière danse avec sa nouvelle Corvette ZR1. Pour cela, le constructeur américain a greffé un V8 5.5 litres biturbo à double arbre à cames en tête avec vilebrequin à plan plat, surnommé LT7.
À qui ça sert ?
Alors, bien sûr, on peut rapidement éluder la question de l’intérêt : il n’y en a pas. 1064 chevaux, même avec les meilleurs pneus de route, ne sont pas exploitables. Une voiture de course GT3, proche philosophiquement en termes d’architecture, ne possède « que » 600 chevaux, mais les performances dynamiques sont bien supérieures. Il faut donc se borner à la simple beauté de l’exercice, car ce qui est inutile est nécessaire.
L’autre prouesse consiste à maintenir la transmission à double embrayage et 8 rapports. L’ensemble a néanmoins été redimensionné pour assurer la fiabilité. La suspension pilotée Magnetic Ride est également conservée et peaufinée.
La carrosserie, elle aussi, est modifiée pour être en phase avec les nouvelles performances visées. Dans les faits, cette Corvette ZR1 commence à se distinguer une fois en mouvement, avec des reprises ahurissantes : 80-200 miles/heure (128-321 km/h) en 24,5 secondes, soit 22% plus rapide qu’avec la précédente génération C7 ZR1, et 53% plus rapide que celle encore avant, la C6 ZR1.
