- Un défi majeur pour l’industrie automobile
- Vers des alternatives écologiques (plus coûteuses ?)
- Plusieurs secteurs concernés
Dans une décision qui pourrait redéfinir le paysage de l’industrie automobile (la révision du règlement REACH), le chromage, cette pratique couramment utilisée pour donner un aspect haut de gamme aux voitures, est sur le point d’être interdit en raison des problèmes de santé associés à la création de chrome hexavalent (CR VI), un cancérigène avéré, qui est par ailleurs interdit depuis 2017 en Europe pour les applications décoratives. Alors que le secteur se prépare à s’adapter à cette nouvelle réalité, les constructeurs automobiles sont contraints de repenser leur approche quant aux matériaux utilisés pour améliorer l’esthétique de leurs véhicules.
Un défi majeur pour l’industrie automobile
L’ampleur du changement ne peut être sous-estimée, car tant l’UE que la Californie représentent d’importants marchés automobiles. Les constructeurs devront ainsi s’adapter à cette interdiction en trouvant des alternatives répondant aux mêmes critères esthétiques et fonctionnels que le chromage.
Vers des alternatives écologiques (plus coûteuses ?)
Si les solutions chimiques pour réduire les émissions toxiques existent, elles ne sont pas sans poser de nouveaux problèmes. Les substances chimiques utilisées pour réduire les émissions, notamment les composés perfluorés, tels que les Perfluoroalkyl et Polyfluoroalkyl Substances (PFAS), sont également hautement toxiques. Cela soulève des inquiétudes quant à la viabilité à long terme de ces solutions, d’autant plus que l’utilisation des PFAS suscite également des préoccupations environnementales.
Plusieurs secteurs concernés
Les constructeurs automobiles ne se contentent plus de chercher des matériaux esthétiquement attrayants, mais également des matériaux respectueux de l’environnement. En effet, de nombreuses entreprises du secteur travaillent actuellement sur des matériaux innovants qui peuvent être utilisés en remplacement du chrome. Par exemple, certaines marques se tournent vers des finitions en fibre de carbone, qui offrent une esthétique haut de gamme tout en étant plus légères. Mais cela représente un coût non négligeable.
Cette transition vers des matériaux plus respectueux de l’environnement et dépourvus de substances nocives s’étend au-delà de l’industrie automobile. D’autres secteurs, tels que l’aviation et les équipements ménagers, seront également confrontés à la nécessité de repenser leurs matériaux et processus de fabrication.