Une société américaine souhaite produire une hypercar dont la carrosserie serait constituée de soie d’araignée. Objectif : 100 exemplaires propulsés par des V12 atmosphériques… mais pas pour tout de suite.
Une hypercar dont la carrosserie est constituée, en partie, de soie d’araignée. Bien qu’il semble tout droit sorti d’un film Spider-man, ce projet est pourtant dans les tuyaux d’une entreprise américaine.
Roberto Velozzi, le constructeur derrière cette idée un peu folle, a dévoilé les premières images de son véhicule constitué d’une fibre de carbone liée à de la soie d’araignée. Au total, il prévoit de produire 100 exemplaires de son Hypercar, chacun propulsé par un V12 atmosphérique et une transmission de Formule 1. L’équipe derrière ce projet espère livrer ses premiers véhicules dans « trois à quatre ans, si tout se passe bien ». Mais attention, une telle technologie possède un prix : trois millions de dollars pièce.
« Plus résistante que le titane et plus élastique que le caoutchouc »
Selon Roberto Velozzi, qui s’est confié à nos confrères d’Autoweek, la soie d’araignée serait « plus résistante que le titane et plus élastique que le caoutchouc ». Elle constituerait alors un « remplacement idéal, voire un renforcement pour les composites en fibre de carbone ».
L’activité de cette dernière serait alors de cultiver, dans la luzerne, une protéine de soie d’araignée. Une fois la plante récoltée, la soie serait séparée tandis que le reste serait vendu pour nourrir des animaux.
Reste à savoir si ce projet fou dépassera le stade de la rêverie. Son constructeur assure qu’après avoir réalisé différentes études de marché, plusieurs personnes seraient déjà intéressées. Mais en attendant, seul des visuels numériques ont été produits.
